Alain Guezou, président co-fondateur de l’association RSA38 (Recherche pour des Solution d’Avenir en Isère) rechausse ses sandales de marche et remet son sac sur le dos en ce mois d’Août 2020, pour rejoindre Paris à pied, au départ de Grenoble. Sa démarche se veut militante pour sensibiliser au sort des plus démunis et aux incohérences kafkaïennes auxquelles ils sont soumis tous les jours. RSA38 et l’Archipel des Sans-Voix agissent de concert pour porter ces voix trop inaudibles et impliquer davantage les populations aidées dans les décisions et mises en oeuvre des politiques sociales.

Alain partagera sur ce journal ce que sa pérégrination lui inspirera, au gré de ses humeurs et des moyens de communication disponibles. Ses principales étapes seront Grenoble (départ) – Cluny – Vezelay – Paris (arrivée)


  • Etape 1 (01 Août) : Grenoble > Châbons (38)
  • Etape 2 (02 Août) : Châbons > Montagnieu (38)
  • Etape 3 (03 Août) : Montagnieu > Loyettes (01)

1 Le premier jour a été un véritable calvaire sur lequel je ne puis poser de mots tellement je suis allé au-delà de ce que je me pensais capable. La côte De Rives, soit 6 kilomètres de montée sans aucun répit, ni arbres, ni plats Avec des bas-côté parsemés de déchets comme bouteilles, papiers divers, masques, animaux morts, déchets organiques et j’en passe. Le tout sous un soleil saharien et une température plus proche de l’enfer que du paradis est le seul qualificatif qui me vienne. Heureusement que le soir Monique et Christian ont su me faire oublier l’outrecuidance de la journée. Leur gentillesse, leur sens de l’accueil et de l’hospitalité ont gommé très rapidement ma méchante humeur et les mauvaises sensations de cette première journée. Impossible de pas retrouver le sourire et son cœur en joie en leur compagnie. Je suis devenu accroc à la production de leur potager, à part les courgettes et autres cucurbitaceae et spécialement des tomates comme les Noires de Crimée et surtout de leurs pommes de terre Mais aussi de toutes les autres productions artisanales…. Demain Dimanche sera une autre journée que je vous raconterai demain.
Bien à vous.

2 Bonjour,
Après vous avoir relaté ma première journée entre Grenoble et Châbons marquée du sceau de la chaleur, de la souffrance et du soupir avant de s’achever dans le bonheur ; le second jour m’a amené à Montagnieu dans un esprit totalement opposé à celui de la journée précédente. A savoir gai, heureux d’avancer et le pas léger. Je crois que le fait de finir aussi merveilleusement la soirée précédente y fut pour beaucoup. Quand on marche sur une longue distance et que le temps ne rentre jamais en ligne de compte, le fait de mettre un pied devant l’autre ne prends pas la même dimension. En surpoids, certain, à cause du confinement bien sûr, voilà que je ne sens ni la distance ni la rudesse de la route et sans survoler le bitume me voilà monter et descendre les paysages de notre département. Je reconnais que mon combat pour défendre le RSA n’était pas dans mon esprit au cours de cette journée. Voilà le premier avantage que je ressens d’avoir quitté mon confort pour affronter le macadam. Je ne pense pas encore aux jours qui m’attendent avant l’arrivée, chaque jour suffit à lui-même. A demain

3 Voilà, le troisième jour de marche me voit arriver dans l’Ain. Je fais halte à Loyettes, petit village du bord du Rhône, juste Après le pont. Le premier jour a été Un véritable calvaire sur lequel je ne puis poser de mots tellement je suis allé au-delà de ce que je me pensais capable. La côte De Rives, soit 6 kilomètres de montée sans aucun répit, ni arbres, ni plats Avec des bas-côté parsemés de déchets comme bouteilles, papiers divers, masques, animaux morts, déchets organiques et j’en passe. Le tout sous un soleil saharien et une température plus proche de l’enfer que du paradis est le seul qualificatif qui me vienne. Heureusement que le soir Monique et Christian ont su me faire oublier l’outrecuidance de la journée. Leur gentillesse, leur sens de l’accueil et de l’hospitalité ont gommé très rapidement ma méchante humeur et les mauvaises sensations de cette première journée. Impossible de pas retrouver le sourire et son cœur en joie en leur compagnie. Je suis devenu accroc à la production de leur potager, à part les courgettes et autres cucurbitaceae et spécialement des tomates comme les Noires de Crimée et surtout de leurs pommes de terre Mais aussi de toutes les autres productions artisanales…. Demain Dimanche sera une autre journée que je vous raconterai demain.
Bien à vous.

Alain

Retrouver Alain ICI sur sa page FB dédiée à cette marche

Retrouver ICI la prise de parole d’Alain aux « Causeries Publiques 2019 » sur le thème « Légitimité des aides sociales »