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Macron nous tue. Macron nous ruine.

Quand il a trafiqué l’ISF, l’Exit Tax, la Flat Tax, le Crédit Impôt Recherche et accordé le CICE aux multinationales, etc, etc… toujours au profit des plus riches et au détriment des services publics vitaux et des plus modestes, Macron a fait feu contre les français.

S’il avait consacré depuis 3 ans ne serait-ce qu’une partie de cet argent à reconstruire notre système de santé, le coronavirus aurait pu n’être en effet « qu’une petite grippe sans importance », sauf bien sûr pour les personnes âgées et fragiles et leurs proches. Quel cynisme !

Quand il a continuellement choisi « d’investir » des centaines de millions voire des milliards (quels chiffres pour financer les violences policières ?) dans la répression sadique des gilets jaunes plutôt que de tenir compte de ces lanceurs d’alerte sociale et de leur apporter une réponse politique et économique, Macron a fait feu contre les français. 

Quand il faisait le beau avec Brigitte LE 7 MARS sur les Champs Elysées pour inciter les gens à sortir, aller au théâtre, faire marcher l’économie, Macron a fait feu contre les français.

Quand, LE 12 MARS, il a encore permis les rassemblements de 100 personnes, quand il a attendu 3 jours de plus avant de fermer les écoles et quand il a encouragé les français à aller voter, macron a fait feu contre les français. 

Quand, pour « sauver l’économie », il a refusé malgré toutes les alertes innombrables de médecins réputés, d’appeler au confinement plus tôt, Macron a fait feu contre les français. 

Résultats, il y aura des milliers de morts « d’une grippette sans importance ». Et notre pays sera totalement ruiné pour des années. Beau sauveur, en vérité !

Je me demande ce que cela aurait été s’il n’avait pas été « le Mozart de la finance », « le brillantissime génie » que nous ont vendu les médias depuis 3 ans.

Et non seulement Macron nous aura tués et ruinés mais en plus, il le fait avec un mépris intersidéral. Lui et sa bande d’amateurs malfaisants n’ont eu de cesse de nous infantiliser. Il ne fallait pas nous alerter plus tôt pour éviter une panique pourtant légitime et préserver la sacro-sainte ÉCONOMIE. Ce qui  a laissé croire à de très nombreux français jusqu’à ces tous derniers jours que ce n’était pas si grave. 

Car jusqu’au JEUDI 12 MARS à 20h, le coronavirus n’était pas grave ! Combien de fois ses larbins, politiques et médiatiques, nous l’ont-ils répété depuis les premiers cas en Chine, humiliant tous ceux qui osaient parler de risque, de danger, de préparation ?!

Et d’un seul coup, parce qu’en 36 heures, entre jeudi 12 mars 20h et samedi 14 au soir, de très nombreux français n’avaient pas encore percuté sur le péril réel CAR LES ÉLECTIONS ALLAIENT AVOIR LIEU, et n’avaient donc encore pas tous modifié leurs comportements, Edouard Philippe se permet de nous humilier encore: « Puisque vous n’avez pas été sages, punition, tous les cafés, restaurants, etc, fermés aujourd’hui même à minuit !« . Il était donc plus dangereux d’aller s’assoir en famille au soleil dans un parc que de faire la queue dans des bureaux de vote où, pour nombre d’entre eux, il n’y avait pas de gel hydroalcoolique pour les électeurs ni gants ni masques pour les assesseurs.

Et hier soir, nous voilà punis de nouveau par le grand « maître des horloges » jupitérien en chef : « confinement absolu de tout le pays pour 15 jours, pour commencer… Mais comme on est gentil, vous aurez le droit de faire du sport tout seul dans votre coin si vous avez votre attestation écrite et signée CHAQUE JOUR. Et ça vous coûtera 300 milliards ! Rompez ! Rentrez et restez chez vous jusqu’à ce qu’on décide de vous laisser sortir, peut-être. D’ailleurs, ces 300 milliards, il faut déjà commencer à les récupérer quelque part. Pourquoi pas dans la poche des français ? Mercredi matin, à peine quelques heures après la mise en place du confinement, les arrêtés étaient déjà émis pour verbaliser ceux qui n’auraient pas leur attestation de déplacement dérogatoire. Au doigt et à l’œil ! Nous devons obéir et nous adapter immédiatement à des situations inouïes jusqu’à ce jour dans notre pays. Le gouvernement a perdu un temps incroyable dans la lutte contre ce virus mais il ne perd pas une minute quand il s’agit encore de racketter la population. 135 € ! Le moindre oubli de ce papier maudit nous coutera 135 € !

Alors, Wolfgang Amadeus Macron, tu touches peut-être ta bille pour la finance (celle des riches, et encore c’est à voir désormais), mais pour ce qui est de l’humanité, de l’intelligence et du cœur, tu n’as jamais dû dépasser le niveau petite section de maternelle.

Car voilà que toi, qui nous méprisais d’oser dire que la France ressemblait de plus en plus à une dictature, voilà que toi, tu as créé les conditions qui pourraient en être les fondements. Confinement absolu de tous, pouvant anéantir ce fragile tissage de réseaux, de fraternités et de résistance qui se recréait doucement à travers le mouvement des gilets jaunes et les luttes syndicales ; armée qui quadrille les villes et les campagnes ; contrôle de tous les déplacements ; forces de l’ordre qui gèrent déjà les passants comme des troupeaux déshumanisés ; il n’y a plus aucun espace extérieur où la soif de démocratie pourrait s’exprimer sans danger.

Car voilà que l’ex-ministre de la santé, Soeur Agnès, larmoie avant-hier dans le journal Le Monde et dégouline ses états d’âme dérisoires et criminels. Si elle savait depuis mi-janvier le péril qui nous guettait, que ne s’est-elle battue bec et ongles pour protéger les français de l’inertie et de l’incurie du plus haut sommet de l’état ?

Alors, Macron, si toi et tes apprentis sorciers inconscients et irresponsables pouviez prendre votre retraite immédiatement, ça nous permettrait de sauver ce qui peut l’être encore.

Avant qu’il ne reste absolument plus rien de la France.

Qu’un souvenir.

Linda (Marseille)

Photo-titre : ChW – « Chemin en tunnel obscur, mais qui mène à la Lumière »

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