Il s’appelle Fayçal JELIL. Sur son compte X (ex-Twitter) il se présente comme « Archiviste des vies décentes ». Il y publie de courts portraits de personnes rencontrées au hasard de ses activités pour les mettre en lumière, les sortir de l’invisibilité. En cela il rejoint totalement les buts de l’Archipel des Sans-Voix. Des portraits de parcours de vie, jamais rectilignes, souvent inspirants, toujours plein d’humanité. Il a souhaité rejoindre l’Archipel pour y être relayé.


Paul, 34 ans

Bac litterraire en poche, Paul s’oriente vers des études pour devenir journaliste. Il part alors réaliser une école de journalisme à Paris. Malheureusement, il ne se plaît pas dans la capitale, et décide de retourner dans son Nord. À Tournai en Belgique, il effectue sa licence en communication, journalisme et animation socio-culturelle, puis son master de journalisme à Lille.

Jeune diplômé, il est embauché dans un célèbre groupe de presse local en tant que journaliste. Dans ses premiers débuts, il couvre les zones rurales, puis évolue jusqu’à devenir chef d’agence à ce jour.

Paul a réussi à capitaliser sa passion. Je me rends compte qu’il existe plus de personnes qu’on ne le croît qui font de leur passion leur métier. Alors pour paraphraser la célèbre formule, je peux dire celle-ci : qui détient une passion détient un trésor. Cependant, il faut en faire une ambition. 

Pour la première fois, c’est Paul qui m’avait interpellé dans la rue. Discutant avec une commerçante, il pensait que j’étais journaliste. Je lui est parlé de ce que je faisais, il a adhéré très vite à l’idée et n’a pas hésité à me raconter, à son tour, son parcours.

Conseil : il faut osez.

Corentin, 29 ans

Après son bac, il s’oriente vers un BTS management commercial. Même si ses études ne lui plaisent pas, il obtient tout de même son diplôme. Son atout ? Pendant ces deux années de BTS, Corentin a travaillé dans une friterie en job étudiant. Depuis 6 ans, il est agent de restauration et adore son métier.

Ne jamais négliger les jobs étudiants. Pour certains, ils ont été des déclencheurs de projets professionnels et des révélateurs de compétences.

Conseil : il faut bosser, que l’on ait fait des études ou pas.

Fayçal JELIL, archiviste des vies décentes

(Retrouvez les autres portraits réalisés par Fayçal, avec l’onglet en bas de page « PLUS DE L’AUTEUR »)


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