Suivez la page FB de Fabienne : « Le Journal pagailleux de Fabienne Desseux @journaldunechomeuse

En juillet 2016, j’ai été licenciée économique de la minuscule radio locale qui m’employait ici, chez moi, à Nevers. Durant 18 mois, je vous ai parlé de mon chômage. Le mien, pas celui du voisin.
Encore que.
Un livre est né de ces chroniques en 2017 puis un second en avril 2019. Depuis, je ne suis pas sortie d’affaire mais j’ai traversé la rue pour trouver une licorne à deux têtes. J’écris maintenant d’autres bouquins. Accessoirement, je râle, je grogne, je maugrée. Je donne mon avis même si on ne me le demande pas. .

ADSV.fr > Un regard lucide et décalé, toujours d’une rare pertinence sur le quotidien de tant d’entre nous. A lire pour s’informer, se détendre, rire (parfois jaune), et réfléchir.

« Du confinement (en un mot) »

(carte bien méritée du Garage Deloffre )

S’ils ne sont pas encore morts, c’est les habitants d’Idlib qui doivent avoir matière à réflexion. Les migrants, qui font chier à venir en Europe sous le fallacieux prétexte qu’on les assassine, eux aussi peuvent halluciner. Même le petit Aylan, où qu’il soit – souvenez-vous de ce minot kurde au T-shirt rouge décédé inopinément en fuyant la Syrie – doit être pensif.

À la guerre comme à la guerre, on nous demande de résister en restant sur notre canapé. On nous demande de lutter en regardant Netflix. On nous demande de nous battre en n’en branlant pas une.

Mais de nombreux parisiens – terrorisés par cette perspective inhumaine de confinement – ont décidé en masse de transporter leurs miasmes en zone libre, en province. On les comprend. Interdits de restaurant, de cinéma, de partouze dans les parcs et jardins, ils fuient l’adversité avant la catastrophe. Faut dire que les rationnements sont drastiques : Télétravail, Canal + en clair, lecture, jeux de société, musées en ligne, école sur internet pour les enfants… la résidence secondaire était leur seul espoir. Mais tous n’ont pas les moyens d’avoir une villa dans le Sud ou une maison à la campagne. Heureusement, les moins nantis ont sans doute trouvé refuge dans la Creuse chez la cousine Marguerite. 74 ans et insuffisante respiratoire, mais qui fait divinement bien les confitures. Nécessité fait loi, survivre coûte que coûte.

Enfants gâtés, pourris.

Pourris.

Dans un article daté d’hier du Parisien (tête de chien) voici les mots écrits, choisis, pesés par le journaliste. Je n’invente rien, je vous jure. Voici un extrait, textuellement : « Sauve qui peut. Alertés par des rumeurs sur la possible mise en place d’un confinement total en Île-de-France, des Parisiens se dépêchent depuis dimanche d’organiser leur fuite de la capitale. Un voyage sans billet retour, décidé à la va-vite dans la crainte de se retrouver cloîtré chez soi. »

Sérieux ?

On n’avait déjà pas assez des abrutis PQphiles, des connards à pâtes, des boulets hydro alcooliques dépendants, des pique-nique (ta mère) de fin du monde, des carnavals de résistance, des apéros sauvages… voilà que des asymptomatiques, possiblement infectés, jouent les frotteurs dans les gares. Des idiots inutiles qui font les « mules » pour un virus mortel afin de ne pas s’ennuyer dans les 15 jours qui viennent.

De fait, ça ne sera pas 15 jours.

Alors surtout, profitez-en bien.

Mais si j’avais moyen, je proposerais à Aylan de vous expliquer ce qu’est véritablement un « voyage sans billet retour »

Fuck !

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