Chapitre 4 : Réapprendre à respirer

« Vivre de telle sorte qu’il te faille désirer revivre, c’est là ton devoir. » (Friedrich Nietzsche)

Les semaines et mois qui suivirent sont sans grande importance. Pour la bonne raison, que je ne vivais pas ou plus. Je ne me nourrissais plus, je n’ai pas mis un pied dehors des semaines durant. Je sombrais à mesure que les jours passaient. Je me torturais au sens littéral du terme. Quand je ne me tourmentais pas assez, j’avais peur d’oublier ce que j’avais ressentis, ce que je ressentais. J’étais en peu de temps, devenu une morte-vivante. Ma joie naturelle avait tout simplement disparue, comme volatilisée. J’errais dans ma vie comme un spectre qui ne trouvait plus sa place en ce monde.

Je pouvais passer des heures assise à regarder dans le vide. A ne pas parler, à me souvenir, à faire en sorte que chaque instant soit imprimé en mon esprit pour toujours. J’aurais pu chauffer un bout de métal à blanc pour me l’enfoncer dans le crane, que je l’aurai fait. Et ce, pour que le souvenir soit gravé en moi, qu’il devienne indissociable de mon être. Le vide se fit dans ma vie. Bugs qui traversait une sale période, ne trouva pas de réconfort en ma compagnie, il disparut lui aussi. Je fus a son égard intransigeante, je n’ai même pas tenté de comprendre, je m’en foutais de lui, de moi, de Dieu et de ses Saints. Une de mes meilleures amies prit elle aussi la tangente. Suite à une querelle stupide, je lui dis que j’étais à bout de force d’écouter ses fadaises et qu’il serait bon qu’elle ne me contacte plus. J’ai vraiment fais table rase avec une bonne partie des gens qui m’entoureraient.

C’était un besoin malsain que de souffrir encore, de me couper encore plus du monde. Je dormais le jour et vivais la nuit. La nuit, il n’y avait pas de bruits, pas de gens autours de moi. Ma fille me tapait sur le système. Mon enfant, celle que j’aime par-dessus tout me dérangeais. Rien que de l’entendre me demander avec la plus grande gentillesse si j’allais mieux, j’avais envie de me suicider. J’ai passé une période de plusieurs mois ou l’idée de mourir était devenue une notion plutôt agréable. Jouer aux mortes était devenu salutaire pour moi. Je me disais que cela atténuerai la douleur. Mais rien ne pouvait m’aider. Rien ni personne. Tout ce que je voulais c’était lui.

Mon quarante-sixième anniversaire fut célébré dans le supplice. J’ai refusé la fête, les cadeaux, la gaieté. Je désirais dormir. Dormir et oublier, ou plutôt, dormir et rêver…

Un mois jour pour jour après nôtre rencontre, je pris un café à l’endroit même de notre premier rendez-vous. C’était ma façon de lui dire Adieu. Un Adieu pénible, un Adieu à contre cœur, mais qui s’appuyait sur des faits et principalement, sur sa résolution. Alors, je m’assis à cette terrasse ou nous avions trente jours plus tôt savourés un moment heureux, enfin, cela n’engage que moi et dans un silence criant de chagrin, je lui dis au revoir à jamais. 

Mon rationalisme, mon occamisme et mon discernement ne m’aidaient pas. Une partie de moi se refusait à accepter cette fin si cruelle, si diamétralement opposée au début. Même après mes adieux solitaires et muets, j’étais comme dans l’attente d’un miracle. Qu’il m’écrive pour me dire qu’il avait luté en vain et qu’il ne pouvait se résoudre à ne plus me voir. Je priais Dieu méthodiquement, avec ferveur, avec solennité et supplique. A force, avec le temps, je demandai humblement d’avoir uniquement la chance de connaitre la vérité. Pour ne plus subir le fardeau de la faute qui n’était, je le savais indubitablement, pas la mienne. Mais qui pesait sur mes épaules comme une charge bien trop lourde à porter. Moi qui n’accordais en général plus ma confiance après une déloyauté, je me retrouvais à accepter ce qui me semblait auparavant, inconcevable ; à pardonner et à y croire encore.

Bien entendu, aucune de mes prières ne furent entendues ou exhaussées.

Je partis à Rome quelques mois après pour reprendre mon souffle. Cette ville que je ne connaissais pas, me troubla par sa splendeur. Mais elle n’était pas aussi belle qu’elle aurait pu l’être si toutefois, Ryan avait été là, à mes côtés. Je pense que la lumière de Rome aurait plu à Ryan, ce rayonnement incandescent aurait très probablement suscité en lui une émotion… De retour à Paris, j’acceptais de revoir un ancien amant qui me relançait depuis des années, cela ne dura pas longtemps…J’en avais tout simplement plus rien à faire de Paule, de Pierre et même de Jacques ! J’en avais définitivement fini avec ça.

Ryan fut le catalyseur, le révélateur du deuil de ma vie de femme. Si avec lui cela n’avait pas été possible, c’est que concrètement, cela ne le serait jamais. Ceci était également un raisonnement Occamien fondé sur des faits concrets. De toute façon, il parait que l’amour est surfait…

Malgré cela, avec le temps, je me suis réinventée, j’ai appris à revivre… D’une autre façon. Depuis cet épisode de vie, je crois que si on devait me qualifier, on dirait de moi que je suis mélancolique. Quand il m’arrive de rire, je trouve cela étrange. Une partie de mon âme est depuis Ryan comme dépossédée d’une fraction d’elle-même. Je ne combats pas cet état qui est le mien. On m’a suggéré de prendre des antidépresseurs, de consulter, de faire même de l’hypnose. Je m’y suis opposée farouchement. Pourquoi ne pas accepter et embrasser cette peine qui m’habite ? Elle fut motivée. Elle fut juste. Elle est la confirmation de cet amour in-vécu que j’ai depuis des années, vécu…

De mes lectures j’ai retenu une leçon suprême. L’amour est souvent chagrin. Avant, on se disait mourir par amour. Cela était considéré comme une noblesse de l’âme. Une élévation de l’esprit. Aujourd’hui, tout est rapide, fugace, substituable, léger et creux. Les gens vivent sans voir le tableau dans son intégralité. Ils regardent par une toute petite lucarne et n’ont comme champ de vision que les quelques centimètres de vérité a leur porté. Plus rien ne vaut la peine de se battre, le monde en guerre ou le monde pacifique, c’est vraiment la même chose ; les deux sont exempte de vie palpable.

C’est ainsi que j’ai donc décidé de remettre le compteur de ma solitude à zéro et de reprendre la ou je m’étais laissée quelques mois auparavant. Je suis pour ainsi dire retournée dans mon fort. Aussi, comme d’habitude, j’avais des tonnes de projets histoire de ne pas penser, de ne pas espérer, d’oublier… Mais cela s’avéra dans le temps, irréalisable. Tout capota, sans exception ; ma boite, mes intentions, tout. Le chagrin avait que trop déteint sur l’intégralité de mon existence.

Pour autant, je peux affirmer sans trop réfléchir et ce, en prenant pour preuve uniquement mon cœur, qu’il vaut mieux vivre soixante-douze heures de grâce, plutôt qu’une vie de cent ans de délaissement. Je n’ai peut-être jamais été aimé, je ne le serais sans doute jamais, mais cet épitaphe dans ma vie m’a d’une certaine façon réconcilié avec l’univers. Je ne connais toujours pas le pourquoi de notre existence, notre raison d’être. Toutefois, si je devais avancer une théorie sur cette question, je dirais ; que nous sommes là pour nous atteindre les uns les autres et être heureux, ensemble. Et l’amour, le véritable amour, celui qui bouleverse le cours d’une destinée, est un trésor à chérir toute une existence.

De cette histoire, il y a peu et tant à retenir. Il se pourra, que le lecteur trouve la figure féminine insensée. Mais dites-vous bien que souvent, de l’insensé émane le sens profond des choses. Il est possible, que ce roman apparaisse aux yeux incrédules comme étant une façon pour nos deux personnages de trahir la mort ou l’ennui. Peut-être, mais ne sommes-nous pas là pour tenter de passer les quelques instants de notre vie de la manière la plus radieuse ? Car en y pensant, que sommes-nous si ce n’est poussière ? Nous ne sommes rien tout en étant tout. Dans le méandre de l’éternité nous n’existons qu’un fragment de seconde, toutefois, nous possédons un don suprême qui consiste à rêver. Alors nous envisageons d’être ce que nous ne serons probablement jamais, ce que nous savons être impossible. Dans cette douce illusion, nous sommes capables du meilleur comme du pire pour atteindre un but que nous connaissons comme étant inconcevable. Mais qu’importe, le temps d’une vie, nous y croyons si fort que certaines fois, il arrive que le phantasme se convertisse en réalité. Et la conclusion de mon histoire en est la démonstration probante.

Pratiquement un an après avoir correspondu avec Ryan pour la dernière fois, je savais que ce dernier fêtait son anniversaire. Je ne pus m’émécher que de lui envoyer un cadeau. C’était un recueil de poésie irlandaise. Je n’avais même pas mis mon nom sur l’enveloppe, un simple mot de « joyeux anniversaire » sur une des pages constituait ma seule déclaration. Je ne pensais pas qu’il devine que ce fut moi l’instigatrice de ce cadeau. Par un stratagème plus ou moins enfantin, Ryan me fit savoir qu’il connaissait l’auteur de ce présent.

Quasiment un an après, un an d’espoirs vaincus, une petite voix me murmurait que Ryan était tout comme moi ; torturé. Quand je vis qu’il avait compris que c’était moi, je lui écrivis un mail à son bureau. Cette fois, j’avais son mail professionnel. Dans ce courrier j’inscrivis ce qui suit : « Je suppose que si tu es venu sur ma page professionnelle, c’est pour me faire savoir que tu avais « deviné » qui était à l’ origine du livre… Normalement, la lettre devait partir de banlieue, ou là, il aurait été plus difficile de faire le rapprochement. Mais bon, un contre temps a deux balles, ou un acte manqué, bref, je suis démasquée. Je présume que c’est également ta façon de me remercier. Donc, de rien. C’était ton anniversaire et cela me semblait naturel de t’adresser un cadeau. Aussi futile soit-il. Et ce, car malgré tout, il y a des dates qui ont une vraie importance. Voilà…Joyeux noël Ryan, à toi et à ta famille et avec un peu d’avance, très bonne année.

Il répondit : « Je ne peux rien te cacher, mais j’avais fait une promesse. Merci et que cette fin d’année soit belle parmi les tiens. ».

Ne comprenant toujours pas ce qu’était cette promesse, je lui rétorquai : « Sur tes quelques lignes, je pourrais élaborer une réponse qui met en exergue le fait que les promesses infondées sont de fait injustifiées. Ou encore rappeler que la froideur exacerbée est généralement un bouclier de protection ultime. Je serais même capable de démontrer que celui que j’ai rencontrée il y’a presque un an et à qui j’ai adressé mon cadeau, n’est pas celui qui vient de me répondre. Ouais, je pourrais faire tout ça. Mais à la place, et cela ne nécessitera pas de réponse à moi, mais à toi-même ça serait plus que nécessaire, je vais poser quatre questions : Pourquoi voir le mal partout, surtout là où il est totalement exclu ? Pourquoi avoir peur de tout, surtout du bonheur ? Pourquoi se renier, surtout en oubliant d’être ? A quand la vie, surtout que cette dernière passe si vite ? Si tu savais, si tu avais la moindre idée… ».

Et arriva son irrévocable proclamation, celle qui témoignait que non, je n’avais pas rêvé Ryan, que je n’avais pas inventé cette histoire entre lui et moi. Que même s’il avait fait un choix que je ne comprendrais jamais, un choix que je trouvais erroné, il avait été sincère. Ce mail me confiait ; « Parce que sans toi tout est insipide même mes réponses mais j’ai fait une promesse. Voilà tout. Voilà rien. ».

J’ai répondu, en lui disant que pour moi rien n’avait changé et que d’après son dernier mail, il semblait que nous n’étions pas heureux l’un sans l’autre. Alors pourquoi… ? Mais je n’ai jamais obtenue de réponse.

C’est pourquoi, peu importe la critique sur le cours des évènements ici relatés. Chacun y trouvera ce que bon lui semble. Mais si par malchance, par doute ou dogmatisme il apparaissait au lecteur que cette histoire ne revêt pas une profondeur réelle dans le temps, c’est que je n’ai pu m’exprimer à la juste valeur de cette aventure. Et a n’en pas douter, les mots sont imparfaits pour décrire les sentiments humains.

Aussi, pour laisser une trace dans le temps, au crépuscule de ma vie, je couche ces mots sur le papier. J’écris ces mots pour ma fille mais pour lui également, lui que j’ai vraiment chéri. De toutes mes histoires, Ryan aura été le temps éphémère de quelques heures au printemps, un souvenir mirifique et impérissable. Il aura été, ma plus belle histoire. Quand je pense à ces quelques minutes d’un mois de mars, à ce roman éphémère, sans m’en apercevoir, des larmes apparaissent. Alors, pour me consoler je me dis que lui tout comme moi, foulons la même terre et sommes sous le même ciel. Cela nous rapproche, un peu.

Il est dit que le temps guérit toutes les blessures, peut-être. Mais on en garde les stigmates à vie.

L’amour que j’ai ressenti pour cet homme qui finalement m’était totalement étranger, fut d’une envergure telle qu’avec lui j’aurais pu tout accepter, tout justifier, tout comprendre. J’ai essayé de m’expliquer les raisons à cet amour si rapide dans le temps, si dénué de sens étant donné que je ne pouvais pas et je ne peux toujours pas expliquer pourquoi je l’ai aimé. Pourquoi en quelques heures à peine, est-il devenu aussi essentiel à mon bonheur. En fin de course, je me suis remémoré que l’amour cela ne s’expliquait pas. Je pense que Ryan a simplement était pour moi ce qu’une vie entière j’ai désirée. Il était parfait d’après mes critères. Et oui, il m’a laissé, il m’a trahi, il a bouleversé ma vie de fond en comble. Mais je ne regrette pas une seconde, pas la moindre minute de plaisir comme de chagrin pour lui, à cause de lui, avec lui.

Je pense inlassablement à Ryan. Qu’est-il devenu ? Ses enfants sont grands et ont dû quitter depuis longtemps la maison. A l’époque de cette histoire, il allait sur ses cinquante ans. Il doit avoir plus ou moins soixante-cinq ans aujourd’hui, comme moi à peu de choses près. C’est un vieux Monsieur, qui ne doit plus guerre séduire. Qu’a-t ’il fait de ses rêves, ses désirs, qu’a-t-il pu devenir dans une vie pleine de mystifications, de peurs et de doutes ? Je ne le saurai jamais…Tout ce que je sais c’est que graduellement, avec les années, il devint semblable à un songe immatériel et chimérique. Son visage disparu de ma mémoire, son regard si bouleversant s’évanoui dans l’oubli, comme des larmes, sous la pluie…Sa voix que j’aimais tant ne se fit plus entendre en mon esprit… Mais chaque mot, chaque seconde, sont là, intactes, consignés à jamais en mon cœur.

Même si j’ai fait le choix après lui, de ne plus côtoyer d’autres hommes, même si j’ai vécu une vie de solitude, même si personne ne s’est endormis à mes côtés et ne s’est réveillé dans mes bras. Même si ce choix fut motivé par un sentiment trop profond, inégalable et improbable avec un autre que lui. Même si incontestablement, il fut le révélateur du deuil de ma vie de femme. Il fut essentiellement, primordialement, l’électrochoc qui me rappela que je croyais en la destinée et qu’ainsi, chaque jour pouvait et devait être ; une extraordinaire aventure.

Malgré ma mélancolie, j’ai traversé ces dernières années, en me rappelant de ne pas oublier de vivre. J’ai tenté de tout mon cœur de sublimer mon quotidien et celui de ceux que j’aime. J’ai fait du mieux que je pouvais pour être présente pour ceux qui avaient besoin de moi. Pour les soutenir, les guider sur ce chemin sinueux qu’est la vie. J’ai compris tant de choses en trois jours, il y a une éternité. J’ai saisi que j’avais été seule car j’étais une espèce en voie de disparition. J’étais une âme trop sensible, pas aguerrie au monde moderne et encore moins, au monde en guerre. Chaque chose revêtait un sens trop profond, trop solennel. J’aimais trop la vie. J’étais semblable au papillon irrémédiablement attiré vers la lumière. Et même une fois ses ailes brulés, cet éclat continuait à l’inciter à revivre cette expérience dramatiquement magnifique. Néanmoins, ma condition utopiste, me procura des joies si grandes, si bouleversantes que je suis satisfaite d’avoir été ce que je fus.

C’est pourquoi, je sollicite la grâce de Dieu pour que ma fille et petite-fille n’aient jamais peur de vivre. La vie est tellement belle, l’amour en est sa plus grande réussite, sa plus grande force. Indubitablement, l’inconnu n’est pas facile à appréhender, il est tellement plus pratique de se bercer dans les bras familiers d’une routine consentie. Comme on dit souvent, « on sait ce que l’on perd, on ne sait ce que l’on gagne ». Mais ce raisonnement est antinomique à la logique même de la vie.

L’existence ne se résume pas en un parcours sans fautes ni déceptions. Le destin est une aventure qu’il faut savoir entreprendre dans une considération et appréciation suprême. Peu importe d’être chagriné, ou de mal vivre des moments de vie, l’essentiel est de vivre coute que coute, quitte à s’acharner pour caresser les rêves qui demeurent en nous.

Ryan n’aimait pas mes trois petits points en fin de phrase, qu’il considérait, je suppose, comme laconiques. En sa mémoire, je clôture donc ce récit, par …

FIN

Le chapitre 1 est à retrouver ICI.

Le chapitre 2 est à retrouver ICI.

Le chapitre 3 est à retrouver ICI.

M.G.

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