16/08/2017

Dans la presse, régulièrement, vous trouvez ce qu’on appelle des « marronniers »

Un marronnier, c’est un sujet qui revient de manière récurrente, à la même période de l’année, et qui nous raconte grosso-modo toujours la même chose. Exemples : les bouchons sur les routes durant les vacances d’été ou les achats de noël en décembre.

Il y a un marronnier que j’aime particulièrement, c’est celui que nous offre Oxfam. C’est une « confédération internationale de 20 organisations qui travaillent ensemble, avec des partenaires et communautés locales, dans plus de 90 pays » pour lutter contre la pauvreté.

Ainsi, tous les ans, ils publient un rapport. Et cette année, comme toutes les précédentes, ils nous disent grosso-modo la même chose…

En l’occurrence que : « Aujourd’hui, les 62 personnes les plus riches dans le monde possèdent autant que 3,5 milliards de personnes, ce qui équivaut aux populations de l’Europe, de l’Afrique et de l’Amérique réunies ». A cela, le rapport ajoute que « Les 1% de personnes les plus riches se sont partagés 50% de l’augmentation totale des richesses mondiales depuis 2000. Sur la même période, la moitié la plus pauvre a bénéficié de moins de 1% de cette hausse. » Enfin, et histoire de se sentir toujours plus concernés : « Les 10% les plus riches ont amassé 54% de l’augmentation des richesses entre 2000 et 2015, en France. »

Voilà. Comme tous les ans, Oxfam France – entre les embouteillages et les fournitures scolaires – nous confirme qu’il est logique que la planète crève de faim puisque que les richesses ne sont pas partagées. Et que par voie de conséquence, ce n’est pas demain la veille que le boulot et les augmentations de salaire tomberont sur nos tignasses comme les jetons au casino de Monaco.

Enfin ce n’est pas grave, faut vite qu’on sorte des bouchons, on a une rentrée scolaire à s’enfiler et des cadeaux à prévoir pour Noël.

Avant de se faire cuire une dinde… bien fourrée… aux marrons.

(dessin du trop top Soulcié)