02/08/2017

Récapitulons.

Mon Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP) a passé l’arme à gauche, comme prévu, ce vendredi 28 juillet. Du coup, je recevais un nouveau courrier dématérialisé m’annonçant son décès et l’obligation de me réinscrire pour rester hébergée chez Pôlo.

Comme prévu aussi, impossible de faire la manip en ligne, le bousin continuant de m’affirmer que j’étais toujours inscrite.
Lundi, de bonne heure et de bonne humeur, je me suis donc rendue à mon agence préférée. Bon, soyons honnête, le conseiller de garde a été parfait. Il m’a réintégré sans aucun problème dans ses tablettes. Ce qui est rassurant. Et pendant j’étais là, je lui fis remarquer mesquinement que la machine, une peu taquine, ne m’avait indemnisée que jusqu’au 28… Me sucrant tranquillement, l’air de rien, trois jours d’allocations. Mais à 21,35 euros par jour, j’avoue être un peu tatillon question pognon ! Là encore pas de souci, il a promis de corriger ça.

Bien.

Et pour que tout soit bien clair, le bon conseiller m’a remis avant de partir un petit courrier stipulant qu’à partir du 29 juillet et pour une durée d’un an, j’avais encore droit à la fameuse ARE : l’Allocation au Retour à l’Emploi.

Lors de mes précédentes visites, mon conseiller dédié m’avait dit que compte-tenu du petit montant que je touchais depuis un an (en gros 660 euros mensuels), ma sortie du CSP ne devait impacter mes allocs que d’une vingtaine d’euros. Sauf qu’en réalité… Mon allocation journalière va passer à 18,29 euros. Soit presque trois euros de moins par jour. Une petite centaine d’euros en tout.

Ce qui, lorsqu’on ne touche pas des masses, ne représente pas rien.

La bonne nouvelle, c’est que je ne touche pas les APL.
C’est toujours 5 euros que je n’aurai pas à regretter.

(Dessin de Rodho. Oui, je sais, encore lui. Mais que voulez-vous, il n’a pas à être si bon)