31/07/2017

J’ai signé mon CDD !

Non pas que je doutais, mais avoir dans la poche le papier paraphé par mon temporaire patron donne du corps à ce boulot.

Voilà, j’ai donc cinq mois assurés et l’impression d’avoir décroché la lune… Dès le 14 août, mon nom va ressortir des statistiques. Et Jupiter sera fier de moi. Mon banquier aussi !

Je me suis même dit qu’en attendant, ben j’allais vraiment faire pause. Genre comme en vacances mais à la maison. A lire les bouquins en retard, à glandouiller, à ne plus penser en chômeuse. Cela dit, je dois avouer que j’ai du mal. Mon cerveau ne voulant pas arrêter de tourner sur ce qui est son sujet de prédilection depuis un an.

Je cogite d’abord en termes de temps gagné sur la deadline de la fin de mes allocations. Je sais, je suis vénale. Mais, bizarrement aussi, en terme de temps perdu. Car durant ces cinq mois, je ne vais pas avoir la possibilité de faire avancer mon projet de petite entreprise.

Je ne sais pas me contenter de ces cinq mois. Je suis de la vieille école où le CDI était la norme. Et à mon âge, jouer les funambules n’est pas mon activité préférée. D’autant que je sais que ce contrat ne pourrait pas aboutir à une embauche ferme. Alors je continue de reluquer les annonces de chez Pôlo. J’ai même vu un truc en administratif qui pourrait être jouable. Je sais, je reste consciemment dans une position d’inconfort alors que je devrais pourtant sortir le champagne (ou plutôt le Monbazillac) en me disant : « Nah foutre ! ».

Mais, comme la bonne du curé, « J’voudrais bien mais j’peux point »… Cela doit venir de ma tendance « verre à moitié vide ».

Ce qui, je vous rassure, ne va pas m’empêcher de trinquer à cette bonne nouvelle.
Tchin !

(dessin de l’incontournable Rodho)