Voici 2 livrets à prix modique, (3,90 € chacun) qui se lisent aisément et donnent à réfléchir en permettant de comprendre certains enjeux actuels
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« SANS LIBERTE » de François Sureau – Editions « Tracts » Gallimard – Septembre 2019 – 3,90€
«Personne d’autre que le citoyen libre n’a qualité pour juger de
l’emploi qu’il fait de sa liberté, sauf à voir celle-ci disparaître.
Ainsi la loi ne peut-elle permettre à l’État de restreindre abusivement
la liberté d’aller et venir, de manifester, de faire connaître une
opinion, de s’informer, de penser pour finir.»
François Sureau
L’auteur (avocat auprès du Conseil d’État et de la Cour de cassation, et écrivain) a participé à l’élaboration du programme d’Emmanuel Macron. Il est engagé depuis 2014 en faveur des libertés publiques, contre l’état d’urgence et, plus généralement, contre des dispositions législatives qu’il considère comme répressives.
Dans cet ouvrage, François SUREAU illustre parfaitement l’adage selon lequel une société qui sacrifie sa liberté pour sa sécurité, n’aura finalement ni l’une ni l’autre.
Quelques courts extraits choisis :
- « Un jour viendra peut-être où nous pourrons recommander sans nous trahir de remplacer le blanc au milieu du drapeau tricolore par le grs préfectoral «
- « Je tiens pour vain l’exercice d’indignation. … Nous n’en sommes plus là. Nous sommes déjà habitués à vivre sans la liberté »
- « J’ai vu aussi se vérifier une règle simple : les exceptions consenties aux usages … finissent toujours par se trouver étendues aux circonstances ordinaires, celles de la vie courante – ici l’exercice du droit de manifester. »
- « ..on rencontre plutôt le courage moral chez ceux qui ont tout à y perdre que chez les autres, qui bénéficient de la vie facile des avantages et protection statutaires. »
- » … il est plus étonnant que le citoyen y consente (à la restriction des libertés) … parce qu’il se pense moins désormais comme citoyen que comme individu .. prêt à ce que la liberté de tous s’efface pour paraisse lui garantir la sienne … »
- » Il semble que, entre toutes les épreuves, l’épreuve du réel soit la plus redouté de nos gouvernements. »
- « Le climat général qu’ils installent (par la loi anticasseur du 10 avril 2019), celui d’un pays où les libertés ne sont plus un droit mais une concession du pouvoir. »
- « La liberté vaut … si elle est l’apanage d’un citoyen soucieux d ebâtir une cité meilleurs, et non pas seulement le privilège d’un individu soucieux de sa jouissance personnelle. »
- « Une chose est de sanctionner A POSTERIORI un exercice incivil de la liberté, autres chose est de remettre à un tiers public la définition A PRIORI des formes acceptables qu’elle peut prendre. »
- » … un même mouvement qui transforme peu à peu le citoyen en sujet. »
- « C’est une caractéristiques des systèmes liberticides. On les crée (les dispositifs répressifs) pour parer à une menace indiscutable … Puis, dès lors qu’ils existent, on s’en sert pour autre chose. »
- « Nous assistons sans mot dire au remplacement de l’idéal des libertés par le culte des droits. »
- « Une génération de politiques formés par l’administration, serviteurs devenus maitres, aura renoncé à l’action véritable tout en diminuant nos libertés. »
- « Les inconvénients de la liberté, même chèrement payés, ne l’emporteront jamais sur ses avantages, puisque c’est elle, et elle seule, qui soutient la vocation de l’homme. »
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LA LIGNE JAUNE de François Boulo – Editions Indigêne – Octobre 2019 – 3,90 €
« Loin des représentations faussées de l’élite parisienne autoproclamée, le mouvement des gilets jaunes incarne ce que notre peuple français représente depuis toujours : cette capacité à s’indigner, à se révolter face à l’injustice ; c’est ce peuple qui en occupant les ronds-points le samedi 17 novembre 2018, s’est dressé en faveur de la liberté, l’égalité et la fraternité, à une époque où l’on ne peut qu’être désespéré face au triomphe sans limite de l’argent et de l’individualisme. Les gilets jaunes ont été injustement assignés à la condition de sauvages, alors qu’ils n’aspirent qu’à retrouver l’idéal républicain consacré par notre devise nationale. »
Le post de François sur Facebook, le 13 septembre 2019
Les amis,
J’ai été contacté en mars dernier par les éditions Indigène, notamment connues pour avoir publié l’incontournable manifeste de Stéphane HESSEL « Indignez-vous ! », œuvre qui m’a beaucoup influencé.
Le projet qui m’a été proposé consiste à parler du mouvement de l’intérieur, sous forme d’un manifeste d’une quarantaine de pages, qui sera mis en vente au prix de 3,90 euros le 3 octobre prochain.
Le contrat m’octroie 10% des recettes de chaque livre que je reverserai en intégralité à notre cause commune.
Nous sommes en train de créer un fond avec la Ligne Jaune pour nos 30 compagnons de lutte qui ont été éborgnés ou mutilés, fond qui sera alimenté à hauteur de 50% des sommes perçues. J’aimerais dire aux frères et sœurs d’arme et de cœur concernés qui lisent ce message que je suis bien conscient que rien ne pourra réparer les graves blessures irréversibles dont vous avez été victimes mais il s’agit de vous dire : « on est là », « on n’oublie pas », « on ne VOUS oublie pas».
L’autre moitié sera consacrée à la structuration du mouvement, au développement de nouvelles activités d’information et de coordination sur la Ligne Jaune.
Ce livre est l’opportunité de rétablir des vérités, réitérer la clarté de nos revendications, la légitimité de notre combat, ne pas laisser l’histoire se réécrire à notre détriment.
Notre combat est plus psychologique que jamais … Il est impératif que nous restions soudés, que chacun fasse sa part, que nous montrions l’exemple par la force et l’humanité de nos convictions. À défaut, le cynisme ambiant aura raison de notre combat.
C’est aussi cette raison qui m’a convaincu d’accepter la proposition des éditions Indigène.
J’espère que ce livre permettra à nos idées d’être connues du plus grand nombre. Je reviendrai très prochainement vers vous avec plus de détails dans une vidéo pour faire un point complet en cette rentrée d’ores et déjà chargée.
On lâche rien !
Bonne(s) lecture(s) !
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