Michel Catoire entreprendra le 7 juin 2018 au départ de Reims un tour de France de plusieurs mois en vélo et remorque lui donnant une totale autonomie. Vous pourrez le suivre dans cette chronique qui sera son « livre de bord » pendant tout son périple. En attendant son départ, il livre son état d’esprit et ses préparatifs.

 

 

 

Le début d’un long tunnel

En mai 2008, le lendemain de la fête du Travail, je recevais ma lettre de licenciement suite à un arrêt de travail pour cause de problèmes de santé m’obligeant à être hospitalisé.

Selon la législation du travail, l’employeur avait le droit de me congédier de l’entreprise après trois mois d’absence (sachant que j’étais un employé rarement absent).

Deux années intensives de recherches d’emplois en déposant dans un premier temps des candidatures spontanées dans divers entreprises ou commerces de la ville ou région.
Des recherches régulières et quotidiennes auprès de Pôle Emploi en répondant par courriers et par mails à des candidatures.

Le plus décevant c’est de ne jamais recevoir de réponses et parfois les réponses négatives sous la forme de lettre type.

J’ai réussi à avoir des entretiens, mais quand vous entendez par le DRH, trop d’expériences, le poste que vous avez occupé était un poste à responsabilité, ou trop vieux etc … Et j’en passe.

En 2009, de ma propre initiative, j’entreprends les démarches administratives pour suivre une formation de quatre mois en logistique, suivi de stages en entreprises, pour obtenir un diplôme niveau bac en tant qu’agent qualifié en logistique. Suite à cette formation, je décroche un cdd de cinq mois.
Espérant suite à un travail sans reproches de l’entreprise, satisfaite de mon travail, je pensait obtenir le fameux contrat si rare de nos jours ; un CDI. Pas de bol, le fils du patron décide de prendre un de ses amis pour le poste que j’occupais c’est à dire responsable du magasin de pièces hydraulique et magasinier cariste.

Plusieurs examens internes d’entreprises telles que Castorama, Ikea, CHU de Reims, ont été validés mais pas retenus, var trop de demandes par rapport aux offres proposées.
Le dernier examen d’entrée à une formation à l’AFPA comme formateur réussi mais là aussi trop de demandes.

Des demandes de ma part, si embauches étaient possible à la Croix Rouge Française, au Secours Populaire Français, l’Armée du Salut en vain.

J’ai effectué sur la demande de Pôle Emploi, deux fois des prestations en vu d’un projet professionnel, mais le plus décevant a été qu’il n’y a eu aucun suivi suite à ces prestations de Pôle Emploi. Des refus aussi de Pôle Emploi de financer des formations comme celle de peintre décorateur, ayant fait cinq années de beaux arts et le métier de dessinateur.

Mais le pire, plusieurs changements de conseillers de Pôle Emploi et un entretien « mensuel » … une fois par an ! Des remarques de certains conseillers du type (je cite)  » Monsieur vous n’êtes pas rentable  » ou bien  » vous avez autre chose à faire que du bénévolat  » et d’autres encore.

Et à ce moment là, le combat continu avec le moral en berne.

Michel C. (51- Reims)

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