Le plafond de verre de la parité sociale en politique

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25 août 2025

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Ce samedi 23 août 2025 à Strasbourg, j’étais invitée par le parti politique EELV (Europe Ecologie Les Verts) à participer à un atelier dans le cadre des JDE (Journée d’Ete des Ecologistes) sur le thème suivant : » Briser le plafond de verre : la parité sociale en politique« . Une centaine de personnes assistaient aux prises de paroles, dans un amphithéatre de l’Université de Strasbourg.

J’y étais en très bonne et flatteuse compagnie. Chloé HILGROS (de la commission quartier populaire) assurait l’animation des débats, et les intervenants étaient :

Jean-Baptiste PEGEON, en charge de la parité sociale au Bureau Politique EELV
Annie LAHMER, conseillère régionale et membre de « démocratisons la politique »
Michel POUZOL, ancien député et auteur
Karima DELLI, ancienne députée européenne
et moi-même, Isabelle MAURER, membre fondatrice de l’Archipel Des Sans-Voix

Les témoignages des un(e)s et des autres ont été instructifs et souvent émouvants. Les parcours de vie de Jean-Baptiste, Michel, Annie, Karima et de moi-même ont démontrés que chacun de nous est une exception qui confirme la règle : sauf hasard exceptionnel et non généralisable, en 2025 encore, la politique N’EST PAS accessible aux personnes issus de milieux défavorisés.

Malheureusement comme souvent, le temps imparti était trop court et nous n’avons pas vraiment évoqué les pistes et solutions pour y remédier. Une personne de l’assistance a dailleurs relevé cela à la fin de l’atelier, en évoquant qu’elle était venue pour entendre des pistes et de possibles solutions pour briser ce plafond de verre, et qu’elle restait sur sa faim, malgré l’humanité absolue des témoignages entendus.

Pour ma part, je n’ai malheureusement pas eue l’occasion d’évoquer les solutions que je préconise et qui sont les suivantes : POUR QU’UNE personne en précarité se présente à des élections, l’organisation dans laquelle elle milite (ou la nation ?) devrait lui assurer :

1 position éligible (pour les scrutins de listes)
1 revenu pendant la campagne électorale … très banalement pour manger tous les jours (mais ça pose un problème d’équité avec les autres candidats … je sais !)
1 suspension temporaire des obligations de démarches auprès des instances sociales (le temps d ela campagne électorale … au moins)
1 budget de frais mis à dispo (et pas « seulement » remboursé après coup ! … peut-être …) pour les dépenses indispensables à une campagne
- Téléphone / Déplacements / Locations
- Flyer / Affiches /Bulletins de vote
- Etc ..

Et il faut comprendre ces points CUMULATIVEMENT, avec des ET …. ET …. ET … ET … et pas l’une « OU » l’autre de ces conditions !

Peu habituée à ce genre d’intervention, j’avais préparé avec l’Archipel Des Sans-Voix ma prise de parole, et vous livre ci-après mes « fiches – fil rouge ».