Finalement, cette affaire Benalla est d’une banalité confondante. En effet, monsieur Alexandre se comporte comme le ferait n’importe quel citoyen ordinaire. II n’y a donc pas de quoi prendre cette vaguelette dans un verre d’eau pour un tsunami.

Par exemple, on le voit à un moment donné malmener un quidam place de la contrescarpe… Pas du tout, dit-il, vous avez mal vu, je venais porter secours à ce monsieur qui d’ailleurs s’était mal comporté avec les forces de l’ordre terrorisées par un jet de carafe et un doigt d’honneur. Notez que je n’étais qu’observateur, le brassard Police et le walkie-talkie sont des fake news photoshopés par des opposants à seule fin de pouvoir déposer une motion de censure contre le gouvernement.

C’est comme ma déambulation dans le Jardin des Plantes en compagnie de mes potes Crase et Mizerski. On croise un couple qui nous demande son chemin tout en nous filmant. Est-ce qu’on demande son chemin à un flic un jour de manif ? En plus qu’on n’est pas flics, mais membres de forces spéciales en mission d’immesion dans les forces de l’ordre à titre d’observateurs clandestins. Surtout Crase, Mizerski lui était chargé de nous surveiller tous les deux. Enfin, surtout moi parce que Crase était juste là pour me tenir compagnie. Mais Mizerski ne pouvait pas le savoir, on ne peut pas tout savoir dans la préfectorale.

J’ai dit à la nana qu’elle me manquait de respect et qu’elle efface ce qu’elle venait d’enregistrer sur son portable. Poliment, comme toujours, tous les collègues policiers vous le diront. Et comme par hasard, il y avait un opposant en train de nous filmer pour dire du mal de la Police et enquiquiner monsieur Macron qui a autre chose à faire qu’à surveiller son chargé de mission un jour de congé.

Car j’étais en congé mais en mission le 1er mai, seul jour de l’année où il n’y a pas besoin de prendre de congé pour ne pas aller travailler. mais comme je travaillais quand même, je serai sans doute payé double, vous savez moi ces histoires de code du travail, moins y a de pages et plus y a de bateaux de luxe à St Tropez, c’est mathématique, Cédric Villani vous le confirmera.

C’est comme cette histoire de badge à l’Assemblée, ou l’habilitation secret-défense, ou encore l’appartement quai Branly, ou le pin-pon sur ma voiture de service, ou de fonction, je ne sais plus, ou encore tenez mon grade de lieutenant colonel dans la gendarmerie de réserve, ou bien mon passeport diplomatique, franchement est-ce qu’il y a de quoi en faire des tartines ?

Est-ce qu’à 26 ans on n’a pas droit à quelques cadeaux de Noël ? Est-ce qu’il y a de quoi ameuter la représentation nationale si mon patron veut me faire plaisir et améliorer ainsi mes conditions de travail ?

Est-ce que ça ne se passe pas partout comme ça dans le monde de l’entreprise , Tu demandes et on te donne, non ? Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi il y a tant de gens qui refusent de travailler, soi-disant y a pas de boulot, c’est faux, regardez, est-ce que j’ai eu besoin de pointer à Pôle Emploi, moi ? C’est pas agréable de venir au taf en pinpon en sortant de la salle de muscu du Parlement pour aller taper sur le ventre à Manu, mon Père Noël à moi  ?

Franchement, il a raison, le patron de la start-up France : si les milliardaires refusent de rester, c’est parce que les salariés veulent être payés, alors qu’il serait si sympa de leur part de faire ça bénévolement !

Et puis regardez dans quel pays de bolcheviks nous sommes : sous prétexte que la vedette de sauvetage de St Tropez a son anneau sur le même quai que celui des yachts des stars de la finance et du bizness, ces péteux se sont permis de venir faire la manche à la passerelle des propriétaires de paquebots privés ! On comprend que ces derniers aient honte de mettre le drapeau français à leur poupe, et que n’importe quel pavillon de (con) plaisance leur paraisse plus approprié !

Leur embarcation crie misère et ne peut plus sortir du port, et alors ? Est-ce une raison pour emmerder les happy fews ? Qu’est-ce qu’ils croient, ces sans-dents de la mer ? S’il y a un souci sur leur palace flottant, nos amateurs de belles choses ont assez de vedettes et de canots auxiliaires pour  leur rendre le service nécessaire, pas besoin de l’épave de la SNSM pour leur venir en aide ! Alors il peut couler, leur rafiot, il ne manquera à personne, sauf à ceux qui ne sont rien, naturellement, mais ceux qui ne sont rien n’ont rien à faire sur la mer, il y a assez de boat-people comme ça !

Boat-People et Boatiful-Pipole, même combat, non mais ! Les uns n’existeraient pas sans les autres qu’est-ce que vous croyez, ça crée des liens ! Mais de là à les accueillir sur nos yachts, il y a un pas que nous ne franchirons pas, chacun chez soi, gardez vos torchons et nous gardons nos serviettes !

Bon, il faut que je me calme, il paraît que je dois arrêter de la ramener… Je ne vois pas très bien pourquoi, mais quand c’est Manu qui le dit, y a pas à discuter. D’ailleurs, il faut que j’aille déménager mon armoire à secrets avant que la police revienne enfoncer ma porte.

Vous voyez bien que tout ça, c’est de la mousse . Les français l’ont bien compris, à part évidemment les jaloux, les fainéants, les arrivistes, les SDF et tous ceux qui croient que les lois s’appliquent aussi au Président de la République En Marche ! et à ses camarades de chambrée !

André BARNOIN dit « Dédé » (68 – Mulhouse)

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