Nous avons toutes et tous une certaine connaissance, propre à nos cultures, nos croyances, nos lieux de vie, nos éducations respectives, nos climats et autres. Ces connaissances sont relatives d’une personne à une autre, sont vraies sous chaque point de vue que chacun porte mais dépendent également de ses intérêts, ses quêtes, ses attentes.
Elles sont toutes motivées par le résultat du vécu de chacun, donc toutes respectables. Ce qui diffère, n’est pas la connaissance mais la conscience.
Par diverses sciences, entre autres celle de la réflexion, la pensée, la philosophie, nos connaissances respectives apportent à notre éveil intellectuel et spirituel une Conscience du monde et de l’univers, de ce qui les composent, mais aussi une conscience intérieure de notre état physique et mental.
Par cette prise de conscience notre être du vivant se place pour exister toujours plus, agir et inter agir, avec l’environnement et notre entourage.
Plus cette conscience prend de l’ampleur, plus nous vivons. Ainsi même si cette conscience atteint l’état, le niveau suprême que l’on peut nommer Dieu, comme certains grands initiés, dont Le Christ ou Boudha ont touché, malgré ce niveau des plus suprêmes, jamais personne ne sera Dieu lui-même.
Pour expliquer, Dieu est né de rien, par lui-même, se détruit par lui-même et sa volonté, du temps inexistant aux temps éternels.
Il est tout, sur, sous, en et en dehors de tout, en toutes choses, il n’est rien aussi, puisqu’il est tout.
Il se fut fait par lui, par sa seule volonté sans que nous puissions savoir pourquoi.
Il se fut fait, il eut fait la vie et la mort, le bien et le mal, le plein et le vide, le neutre aussi.
Il est en tous plans, en tous niveaux, en toutes dimensions. Il est par l’état que tout est, comme je le suis et vous l’êtes. Et quand plus rien n’est ou ne sera, ou nait, il sera encore, pour si seulement lui le veut, il ne sera plus.
Donc se penser un jour Dieu est l’illusion la plus ridicule qu’il soit, ce n’est que par ignorance qu’il est possible qu’un jour un seul humain se fût cru Dieu.
Nul ne l’a vu et ne le verra jamais. Dieu n’a pas d’image, il ne peut se connaitre que par la conscience et l’amour. Il est la force de construction, parfois par la destruction. Dire que Dieu est mort, c’est accepter le néant des pensées, se jeter sans raison, en folie, sans sens, dans le vide absolu de tout état d’être et penser.
Il est donc inutile de chercher plus loin l’existence ou non de dieu.
Il peut par contre se sentir ou mieux se ressentir.
Toutes les méthodes dans ce cas sont bonnes, les cultes et la culture sont les principales pistes. Dans les cultes nous pouvons le sentir et le vivre par le saint esprit, et par la culture par l’inspiration.
A chacun, par sa liberté propre, de mener ce chemin initiatique, cette quête du savoir ultime qui n’a de fin théorique que la mort du vivant, des corps physiques, emmenant avec elle nos esprits et pensées.
Quant à l’âme, je ne peux m’exprimer, elle reste un concept auquel j’adhère mais ne peut l’imposer, le démontrer et encore moins le prouver.
Je peux par contre témoigner de ressentis, de sensations, non expliqués de manières cartésiennes ou rationnelles, physiques, mais elle est là, puisque je l’ai ressentie par des vécus.
Elles m’ont influées et mis dans des états parfois seconds. Je serais le seul à avoir connu ces phénomènes ?
Je me croirais malade ou fou, mais trop de personnes ont vécu, connu ces états. Alors il se peut fort qu’il y ait autre chose, ailleurs, par des sens non encore démontrés ou connus, nous pouvons chacun les toucher ou eux nous touchent, pour nous faire vibrer et parfois transcender.
Yann – Reims, le Jeudi 10 janvier2019