DERNIERE MINUTE : REPORT au 11 avril.
Suite aux tragiques événements d’actualité dans l’Aude, France 5 déprogamme le documentaire mercredi soir (remplacé par une émission spéciale de « C dans l’Air ») et le reprogramme pour le 11 avril prochain à 20h50.
L’Archipel des Sans-Voix a participé (un peu …) à la réalisation de ce documentaire qui présente 5 témoignages, et 2 de ces témoins nous sont 
proches car ils font partie des fondateurs de notre association (Isabelle) et de son journal (Sébastien).
Plutôt que de regarder ce film en solo chacun dans son coin, l’Archipel des Sans-Voix vous suggère de prendre l’initiative d’organiser à cette occasion une « soirée-télé » chez vous ce soir , en invitant d’autres Archipéliens ou amis et proches (ou chez eux ..?) pour regarder ensemble ce film et le débat, et en débattre entre vous ensuite.
Notre but est AUSSI de (nous) RELIER … Alors relions-nous pour faire vivre la fraternité

L’équipe de Claire Lajeunie, la réalisatrice, était présente lors de l’opération de lancement de ce journal le 7 octobre dernier. Nous vous faisons partager quelques photos des coulisses du tournage :

Et si tout était écrit depuis notre naissance ? Peut-on vraiment changer la donne quand on est né pauvres ?

Un Français sur sept fait partie de cette réalité sociale que beaucoup ne veulent pas voir. 1 Français sur 7, cela fait 9 millions de personnes. 9 Millions de vies sous le seuil de pauvreté avec moins de 1015 euros par mois. Vivre ou survivre ?

« Pauvre de nous » est un film qui raconte le cycle de ces vies. Des vies auxquelles beaucoup n’échappent pas. De l’adolescence à la retraite, il dévoile le visage sans compromis de la pauvreté. 5 profils, 5 regards, … 5 générations qui ont osé parler sans tabou de leur douloureux quotidien. Des enfants, des hommes et des femmes qui nous ressemblent. 

Il y a d’abord Matéo, 12 ans ; sa famille tente d’avancer avec 800 euros par mois. Comme 40 000 enfants en France, il ne mange pas toujours trois repas par jour.

 

A 32 ans, Sébastien est né dans une famille modeste. Il a financé lui même ses études. Malgré son bac +6, il est sans emploi. Une fois qu’il a payé toutes ses charges, il vit avec moins de 7 euros par jour et milite pour dénoncer cette génération surdiplômée et sacrifiée.


Erwan lui s’enfonce dangereusement année après année, il fait parti des travailleurs pauvres comme plus de 2 millions de Français. A 45 ans, il est kiosquier parisien. Il est à la limite du seuil de pauvreté en travaillant plus de dix heures par jour.


La pauvreté augmente et frappe de plus en plus les femmes. Isabelle a 54 ans et survit avec son RSA de 460 euros. Après un divorce douloureux et de longues années de chômage, elle tente de retravailler depuis 5 ans. Trop vieille pour le monde du travail, trop jeune pour la retraite. Les seniors ne sont pas non plus à l’abri. Ils sont plus d’un million à vivre avec moins de 1000 euros par mois.


La vie de Marianne confirme cette réalité. Après avoir travaillé plus de 35 ans, elle touche 672 euros à 63 ans. Ce sont ses enfants qui remplissent son frigidaire.

 

« Pauvre de nous » est un film coup de poing, intime, authentique et un portrait saisissant d’une France à la déroute. Un film écrit et réalisé par Claire Lajeunie – Produit par L2 films et avec la participation de France Télévisions 

Après la diffusion de ce documentaire, Marina Carrère d’Encausse propose un débat avec plusieurs invités.

Le monde en face, présenté par Marina Carrère d’Encausse, propose chaque mercredi à 20.50 des documentaires éclectiques aux points de vue affirmés, suivis de débats avec des experts. 

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