En ce 11 mai 2020, 1er jour du début du déconfinement en France, nous publions quelques messages de « MERCI » qui nous sont parvenus ces dernières semaines.
Séverine
Je ne suis qu’une maman, une fille, une sœur, une cousine, une citoyenne, un humain. Grâce à vous médecins, infirmières, infirmiers, personnel soignant , ma mère, mes cousins, mes nièces, mes neveux vont mieux … alors merci même si ce mot ne semble rien face au bonheur de savoir que vous avez sû préserver la vie, ce que vous faites jours après jours, heures après heures dévoués sans sentir votre propre douleur et vos sacrifices. MERCI.
Vous être tels des papillons qui, même attirés par la lumière, entretiennent la vie, même au risque de brûler vos ailes. Ménagez-vous et pardonnez aux inconscients car face à la maladie ni roi ni manant, juste nous : des êtres faibles que vous seuls pouvez aider.
Aussi MERCI , merci d’être là, d’avoir ce geste quand nous nous retrouvons seuls face à notre simple condition de mortel.
MERCI et même si ce mot n’est peut-être rien en regard de ce que vous faites pour nous … je n’en connais pas d’autre
Christine
MERCI à vous tous, du milieu médical, qui êtes sur le front pour sauver des vies, au risque de perdre la vôtre !
MERCI, MERCI, MERCI … en espérant que les mots seront suivis d’actes et qu’on reconnaîtra enfin votre investissement quotidien et qu’enfin on vous donnera les moyens et tout le nécessaire pour exercer votre métier.
MERCI aussi à tous les bénévoles, associations qui œuvrent tous les jours pour aider les plus démunis … et merci à toutes les bonnes volontés qui fabriquent des masques.
Et enfin MERCI à tous ces entrepreneurs qui ont laissé leur activité principale pour fabriquer du gel hydroalcoolique…
Christine.
Michel
A tous les personnels soignants qui se battent pour sauver la vie des Français et qui prennent des risques, malgré le manque de masques, malgré la fatigue, sachez que nous pensons bien à vous et de tout cœur nous sommes en pensées chaque jour avec vous toutes et tous. Courage à toutes les personnes par leur travail malgré les risques toujours présents. (Hôpital, Clinique, EPAHD, etc)
Un grand MERCI aux employés(e)s des magasins agro-alimentaires (caissières, employés, boucher, boulangers).
Un grand MERCI aux éboueurs et tout le personnel qui continue par leur travail de garder les rues, les locaux hospitaliers et publics propres par leurs actions de nettoyage.
Un grand MERCI aux sapeurs- pompiers, aux routiers, aux facteurs.
Un grand MERCI aux bénévoles des associations caritatives.
Un grand MERCI aux citoyens et citoyennes de respecter le confinement et les gestes barrière pour enrayer ce virus.
Xavier
J’ai envie d’exprimer un chaleureux MERCI à tous ceux qui ont soignés, testés, accompagnés, transportés, nettoyés, alimentés, nourris, réparés, enseignés, encouragés, partagés, protégés, hébergés, et tout simplement aidés … et « toute cette sorte de choses » parfois si banales mais si essentielles à notre (sur)vie commune. A mes yeux vous n’êtes pas des héros ! Vous êtes bien plus : de vrais « sachants » et professionnels de vos métiers respectifs, désireux pour l’immense majorité d’entre vous de les pratiquer dans les meilleurs conditions possibles et d’assumer ainsi vos rôles dans la mécanique complexe et imbriquée de nos vies collectives. Mais il est vrai que cela, déjà, est trop souvent un exploit anonyme et invisibilisé.
En creux, je refuse de remercier ces politiques et « dirigeants » d’organisations d’état sensés oeuvrer pour le bien commun et qui sont (pour beaucoup, mais pas tous) trop nombreux à être en responsabilités non pour leurs compétences avérées mais bien plus sûrement pour leurs accointances.
MERCI demain, à tous ceux qui refuseront de retrouver le « monde d’avant » comme si de rien n’était, pour que l’ « après » ne soit pas un « avant » empiré par l’injonction de rattraper le temps (économique) perdu, avec quelques changements homéopathiques pour que, surtout, rien ne change !
MERCI demain encore, à tous ceux qui soutiendront les précédents, sans rien lâcher, en témoignant, proposant, manifestant, encourageant, agissant, participant aux changements profonds nécessaires. Nécessaires mais non inéluctables, tant l’ancien monde tient à ses privilèges et à sa main mise sur la société via la peur (du chômage, de la dette, de l’exclusion, de la précarisation, du virus, de la mort, de l’autre, …) et la compétition de tous contre tous.
MERCI enfin à ceux d’hier, ceux qui depuis de très longs mois alertaient, manifestaient, quémandaient, proposaient, dénonçaient … et qui n’ont jamais été écoutés en encore moins entendus, quand ils n’ont tout simplement pas été méprisés, humiliés, mutilés, condamnés, caricaturés … et au final ignorés … à tort !
L’émergence d’un monde d’ « après » dans lequel l’humain et l’humanité retrouveront la place centrale dans nos règles collectives (la seule qui ait du sens) exigera un rapport de force clair en ce sens. Le « monde d’avant » ne comprend par d’autre langage que le rapport de force. Alors MERCI à ceux qui prendront leur part dans ce rapport de force nécessaire.