30/06/2017
Il y a un an, j’étais donc licenciée économique. Le ciel me tombait sur la tête. Et même si j’avais une vague idée du parcours du combattant qui m’attendait, j’avoue que jamais je n’aurais imaginé – une année plus tard – que le mois de juin 2017 serait aussi… ébouriffant.
D’abord mon livre est sorti il y a quinze jours à peine. Une sacrée émotion ! Des retours pleins de gentillesse d’amis ou d’inconnus. Le soutien de Kent qui partage, un mot de Pascale Clark. Des petits riens du tout. Essentiels. Puis en parlant de Pascale Clark, BoxSons qui me prévient que mon interview enregistrée en mars va être diffusée là, bientôt, dans une poignée de jours. Fierté d’entendre en avant-première le montage final, l’habillage musical réalisé par leurs soins. Soulagement de se dire que, professionnellement parlant, on vaut encore quelque chose.
Puis ce matin, j’ai acheté un billet de train aller et retour pour Dijon.
J’avais passé en février un entretien pour un hebdo spécialisé dans le monde rural. Seul recruteur à m’avoir convoqué. Mais le CDI m’était passé sous le nez. A l’époque, le responsable m’avait dit : « Je garde votre CV sous le coude, en cas de besoin, je vous recontacterais ».
Ben vous savez quoi ? Il l’a fait !
Alors certes je n’ai pas sauvé ma peau. Mais il me propose un remplacement. Un CDD de cinq mois qui débute en août. Cet appel m’a fait penser à ces jeux-vidéos où tu sautes de pierre en pierre alors que tout s’écroule avant d’atteindre, enfin, le point d’étape. Celui où tu vas faire la sauvegarde de ta partie. Le moment où tu vas relâcher la tension et souffler un peu.
Mardi, je vais donc rencontrer l’équipe de rédaction. Remettre le pied dans le travail. Temporairement.
Aujourd’hui, ma fille a six ans. Mais c’est moi qui reçois des cadeaux. Reste à faire vivre mon livre, à continuer à chercher un avenir pérenne, à construire aussi, pas à pas, mon activité indépendante. Parce que tout ceci reste bien fragile et rien n’est gagné.
Bref, j’en ai pas encore terminé avec ce journal ! Alors viendez !