26/07/2017
J’ai reçu dans mon espace personnel de chez Pôle Emploi (je sais, ça fait cosy « espace personnel ») un courrier m’indiquant ceci : « Vous avez atteint ou allez atteindre la fin de vos droits à l’allocation de sécurisation professionnelle (CSP). Si, malgré tous vos efforts, vous n’êtes toujours pas reclassée et si vous continuez à rechercher un emploi, nous vous invitons à vous inscrire comme demandeur d’emploi sur www.pole-emploi.fr »
Et d’ajouter « Si vous effectuez cette démarche dans les 5 jours qui suivent la réception de ce courrier, votre inscription prendra effet dès le lendemain de la fin de vos droits à l’allocation de sécurisation professionnelle. A défaut, elle prendra effet à la date de votre demande. »
Alors oui, c’est bien urbain de leur part de demander. Je ne suis effectivement pas reclassée (déclassée ?) et malgré mon CDD à venir, je suis bien toujours en recherche.
Sauf que.
Pour lire ce courrier je me suis donc connectée. Je note que la missive est datée du 24 juillet. Il me reste par conséquent quatre jours pour ne pas être emmerdée et toucher mes soussous. Je reviens donc à l’accueil de mon « espace » où je lis : « vous êtes inscrits à Pôle Emploi »… Ah ben oui, parce que – si on voulait être tatillon – mon CSP se termine officiellement le 28. Avouez que la manip va devenir un peu compliquée, de se réinscrire quand tu n’es pas encore désinscrit !
J’ai téléphoné à mon conseiller qui forcément est en vacances pendant encore un mois. J’ai composé le 3949. J’ai tapé 1, 12, 44, 12 615 mais je n’ai pu accéder à aucun service. La bonne dame enregistrée m’ayant fait remarquer judicieusement… que je suis déjà inscrite.
Pour ceux qui se souviennent de lui, c’est presque un sketch de Devos.
Finalement je suis allée avec mes petites jambes, en ce 26 juillet, à l’agence de Pôlo.
Et là on me dit : « Non mais en fait, il faut attendre la fin des 5 jours puis vous réinscrire. C’est-à-dire le 30 »… Et moi, malicieuse à souhait, de faire remarquer : « Mais ce n’est pas ce qui est indiqué dans le courrier. »
Oui mais non. C’est comme ça.
Il ne me reste qu’une chance : l’actualisation débute le 28, je vais donc toucher mes allocs. Le 29 je serai radiée. Et le 30 je referai l’inscription tant recommandée.
Avant de partir, la fille de l’accueil a ajouté : « En cas de souci, venez nous voir le 30 ! »
Euh, ben non, c’est un dimanche…
Il est vrai que tout ceci n’est pas si grave. Ce n’est pas comme si le temps, c’était de l’argent.
(dessin du toujours très bon Deligne)