Une amie proche m’a confié ces quelques poêmes pour les partager avec vous ici.
Belle lectures à tous, pour quelques moments de douceur dans ce monde de brutes. Prenez soin de vous. Schmoutz alsacien . Isabelle.
*** A ma sœur ***
Te souviens-tu jadis de nos jours heureux ? De la passion que nous éprouvions pour nos jeux ?
Que de fois sur le vieux port marseillais, nous jetâmes des graines aux pigeons affamés, moyennant quelques sous donnés par des grands, nous achetâmes glaces, sodas, friandises et les barbes à papa que tu aimais tant.
Nous n’étions pas très riches, mais cela suffisait pour adoucir nos vies,et rendre nos cœur ravis.
Nos charmantes robes que le soleil égayait sans cesse, nous donnaient des airs de princesses.
Le pharô était une plage dont tous les enfants raffolaient à notre âge et lorsqu’avec notre chienne Diane nous gambadions à en perdre l’âme, t’en souviens-tu ?
Ô jours heureux de parfaite insouciance, nous étions deux être sans défense, soumis aux dures lois de l’existence.
Te souviens-tu encore de nos jours heureux ? De notre passé insouciant, et de nos tendre chagrins d’enfance ?
Marie-Christine VANDINA (68 – Mulhouse)
** Automne… Automne… **
Automne… Automne…
Les feuilles mortes sont tombées…
Et j’ai le cœur brisé, nostalgique car les ans qui s’enfuient nous laissent toujours avides.
J’aimerais tant retourner dans le temps de la douce insouciance, mais on ne peut revenir dans les ans ensevelis et lointains.
Oui le vent a emporté mes souvenirs, pourtant je resterai hantée par mes rêves de printemps gais et charmants.
La pluie est tombée et a effacé les empreintes du passé sur le pavé.
Le crépuscule descend, la brise doucement murmure sa plainte, les branches des arbres lentement secouées qu’un croissant de lune baignant de sa lueur dans le décor magique du soir.
Marie-Christine VANDINA (68 – Mulhouse)
* La neige a recouvert nos maisons de blanc *
La neige a recouvert nos maisons de blanc, l’hiver a appauvri nos campagnes ; plus de fleurs, plus d’heureux chants d’oiseaux, la neige craque sous nos pas.
Le vent glacial fait frissonner nos cœurs et l’horizon tout entier s’assombrit et se confond comme un chant éternellement triste, mes prairies et les forêts sont ravagées, les arbres et les nids dépouillés, la mort a visité : écuries, étables et poulaillers, pauvres animaux ! pauvres gens ! rien n’a été épargné, quelle tristesse ! ô jours lugubres et dévastateurs, quand cesseront tous ces malheurs ?
Dans les foyers le feu crépitant des cheminées ne peut apaiser les esprits consternés et les âmes meurtries, peut-être l’espoir renaitra-t-il l’été prochain ?
Marie-Christine VANDINA (68 – Mulhous
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