Le Collectif « Changer de Cap » a engagé une longue bataille pour l’accès aux droits et la dignité des personnes les plus précaires et marginalisées. La libération de la parole fait partie de ce combat. Mais les inégalités et les différentes formes de précarité engendrent une réalité qui produit des personnes invisibles, donc inaudibles. La société dans laquelle nous vivons n’est plus en mesure de voir ni d’entendre une partie d’elle-même.
Comment faire émerger cette parole ? Quelles sont les formes de participation citoyenne qui permettent d’écouter la parole de chacun, de la prendre en compte et de construire des actions communes où chacun trouve sa place ?
Le débat sera introduit par L’Archipel des Sans-Voix, qui s’est créé pour faire entendre et imposer dans le débat public la présence de ceux que l’on entend trop peu.
Cette soirée débat aura lieu le :
mardi 12 novembre, de 18 heures à 20 heures, en visio
Pour y participer, il suffit de vous inscrire via notre Framaform ICI
Introduction au débat
Dans un contexte de plus en plus alarmant, la nécessité de l’action commune devient vitale. Les collectifs se multiplient pour faire face aux difficultés rencontrées par les habitants, tant dans les quartiers que dans les territoires ruraux ou périurbains. Ils construisent des actions pour des alternatives, multiplient les solidarités concrètes, souhaitent agir dans la durée.
Mais la parole de ces collectifs est ignorée par les institutions et les instances politiques. Il en est de même dans les actions communes syndicales ou associatives. Au sein même de ces groupes, la parole de certains reste peu audible.
Nous souhaitons débattre pour savoir comment restaurer l’écoute dans notre société, dans les débats, dans les démarches unitaires et au sein même de nos associations. Quelles sont les formes de participation citoyenne qui conduisent à écouter la parole de chacun, la prendre en compte et construire des actions communes où chacun trouve sa place ?
Cette réflexion est plus que jamais nécessaire pour agir ensemble, malgré nos différences, et faire face à une situation politique, sociale et écologique calamiteuse. Elle souligne l’importance d’une éducation populaire et citoyenne qui permette à chacun de se libérer de ses formatages pour oser parler ou pour savoir écouter, dans une démarche de réciprocité.