Grand Débat SOCIAL National (Janvier-Février-Mars 2019)

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15 sujets de 1 à 15 (sur un total de 21)
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    Messages
  • #5444
    ADSV
    Modérateur

    Ce sujet de FORUM est une sorte de « réunion virtuelle permanente » qui se tiendra jusqu’au 15 mars prochain pour échanger, débattre, exposer des doléances, proposer des solutions … dans le cadre du Grand Débat National. Ici peuvent s’exprimer librement les Sans-Voix de toute la France, métropolitaine ou non. Régulièrement, ADSV se propose de rédiger des synthèses des points évoqués et de les mettre en débat pour approbation, ou non. Le BUT : au 15 mars, verser toutes ces contributions au Grand Débat National.

    VOUS AVEZ LA PAROLE.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 5 années et 3 mois par ADSV.
    • Ce sujet a été modifié le il y a 5 années et 3 mois par ADSV.
    #5448
    Olivier DUCLOS
    Participant

    En attendant, voici ou j’en suis:
    Je me considère comme modeste machiniste de l’adsv. Je n’ai rien à y publier n’étant pas « un sans voix », c’est à dire précaire et étouffé par la nécessité.
    L’adsv n’est donc qu’un outil et c’est aux « sans voix » de l’utiliser. Dans les échanges que je viens de lire, tous très intéressants, sincères et prenants, il en ressort que malgré les différences de point de vue, certains souhaitent participer à ces fameux débats, ou au moins tenter de se faire entendre, d’autres pensent que c’est inutile et trompeur. Comme le dit si bien Alain, c’est la majorité qui donnera la direction à suivre.
    Mais pour ceux qui iront, ce sera pour dire quoi? Pour demander quoi? Pour exiger quoi? Pour recommander quoi? Il y a dans notre beau pays, environ 8 à 9 millions de précaires. Ils ne sont pas avec les gilets jaunes.
    On ne les voit qu’à travers les listes RSA et minimum sociaux. Le projet de l’ADSV reste bien modeste à ce jour, bien qu’enthousiasmant.

    Je pense utile que sur un forum dédié, nous essayions d’établir une liste de projets, revendications, demandes impératives et autres que nous pourrions ensuite joindre à d’autres initiatives comme celle du FAS par exemple.
    Individuellement c’est peine perdue à mon avis. Il faut essayer se regrouper et si nous allons dans ces débats que ce soit au moins pour à la fois, en dénoncer l’ambiguïté ET y proposer/présenter nos demandes. Nous avons jusqu’à fin mars si j’ai bien compris. Quand j’écris « nous », c’est qu’à ma place, je me sens partie prenante.

    Qu’en pensez-vous?

    Olivier

    #5449
    Paul HELLEC
    Participant

    Hello
    je suis Archipélien mais pas un « sans voix », car je ne suis pas dans la précarité.
    Par conséquent, je ne pense que ce forum « Grand débat » de l’ADSV soit le lieu pour exprimer mon avis à titre personnel. Nous sommes là pour porter la voix des « sans voix », pas ma voix.
    Toutefois, en tant qu’Archipélien, je participe à la création d’un outils qui permet de créer du lien, de permettre aux « sans voix » de se retrouver, de prendre contact pour que leurs projets aient plus de chance d’aboutir.
    Ne pourrait on pas en tant qu’Association, faire connaitre ce que nous faisons dans le but:
    – de faire connaître ce que nous faisons pour inciter d’autres ailleurs en France à le faire, et
    – et, rêvons un peu (ou beaucoup), de demander à ce que cela devienne un « service public » ?
    Cette création de liens sociaux, ces projets d’entraides me semble aussi nécessaire que l’aide aux projets professionnels qu’est « censé » accompagner Pôle Emploi.
    Qu’en pensez vous ?

    #5450
    voix-ci
    Participant

    Bonjour à tous,
    Je suis archipelienne francilienne ex-pôle-emploi (ouf) et professionnelle dans le social depuis 30 ans.
    « Accompagner » des personnes en situation de grande précarité est donc mon quotidien depuis 3 décennies:familles monoparentales, sdf, personnes sous main de justice, femmes victimes de violences (les grandes oubliées malgré les opérations com’ qu’on connaît tous), les enfants pauvres (en France 1 enfant/5 est pauvre), 1 million et demi de « seniors » (53/69 ans) n’ont AUCUN REVENU et sont en situation de « mort sociale et numérique ». Les travailleurs sociaux sont utilisés en qualité de pions politiques pour dresser les pauvres à s’estimer heureux…
    Alors on le continue ce « débat »?
    Solidairement Vôtre
    Pôlette Pôlette

    #5513
    ADSV
    Modérateur

    Isabelle MAURER nous demande de publier en son nom les propositions suivantes sur ce forum (voir son article dans la Rubrique « Chroniques ») car elle veut les porter dans le Grand Débat National.
    1) Attribuer le RSA (et plus généralement tous les minima sociaux) A LA PERSONNE, et non plus comme actuellement en fonction de la situation du foyer ou des personnes qui vivent sous le même toit (enfants, compagnons, …)
    2) Dissocier l’attribution de l’APL de celle du RSA (la perte du RSA fait actuellement perdre le droit à l’APL : double peine)
    3) Relever le montant du RSA au moins à hauteur de l’allocation Adulte Handicapé
    4) Une fois ce montant relevé, prélever des cotisations « maladie » et « retraite » sur ces allocations pour être pleinement citoyen, et ainsi cotiser pour un droit à la retraite et participer aux frais de santé dont on bénéficie.
    5) Garantir le versement du RSA même si il y a une activité salariée ponctuelle, pour donner aux gens une assurance de revenu minimum et supprimer l’insécurité actuelle des conséquences de toute activité déclarée sur le montant du RSA à percevoir le trimestre suivant.
    6) Calculer les impôts et cotisations évoqués au point 4 sur la totalité des revenus du mois
    7) Préparer l’arrivée et le financement d’un revenu universel en faisant cotiser les robots qui remplacent les humains.
    8) Développer en URGENCE la chasse à la fraude fiscale et la punir sévèrement, et modifier les lois pour supprimer (ou taxer) l’optimisation fiscale.
    9) Interdire définitivement toute la démarche « allocation(s) contre bénévolat »
    10) Taxer les transporteurs étrangers qui traversent le France

    Débattons sur ces différentes idées, les amis.
    Isabelle MAURER (L’alsacienne)

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 5 années et 2 mois par ADSV.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 5 années et 2 mois par ADSV.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 5 années et 2 mois par ADSV.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 5 années et 2 mois par ADSV.
    #5524
    Olivier DUCLOS
    Participant

    Je suis d accord complètement avec les propositions d Isabelle. Je n y vois rien a modifier ou á ajouter

    #5553
    Marcuss
    Participant

    Suite à l’appel de l’ADSV de mettre en place une discussion ouverte vis-à-vis du Grand Débat National, je réponds par une série de propositions. En revanche, ces propositions sont pour le moins structurelles, c’est-à-dire qu’elles ont comme modalités de transformer des habitudes, des politiques, des structures mis en place depuis parfois longtemps. Ainsi elles ne sont négociables qu’avec une force politique capable de les penser et les optimiser. La première partie du menu est un volet social, la deuxième un volet fiscale.
    Pourquoi ? Dans un premier temps car étant moi-même en précarité, le logement est quelque chose de fragile (12 millions de français dans le mal-logement). D’autre part car le Grand Débat National émane d’une crispation de la fiscalité en France, et de ce fait, elle touche tout le monde.
    Les propositions sont présentées comme un buffet à volonté. C’est-à-dire qu’il y a des mesures à différents échelons, du plus simple au plus complexe, politiquement parlant. Ainsi, chacun selon son désir militant peut y trouver appétit, de l’entrée jusqu’au désert, en picorant ce qu’il préfère.

    La mise en bouche

    1. Interdire l’expulsion

    Interdire l’expulsion en hiver c’est bien, mais on meurt également à la rue en été…
    Alors contre les idées reçues, l’expulsion ne permet pas de faire des économies ! C’est l’expulsion qui est toujours plus coûteuse que le maintien au logement. Et pour cause : les frais sociaux et médicaux, le coût de l’expulsion notamment avec la force publique, le coût des services pour les sans-abris etc. Les estimations des expérimentations menées en Autriche et en Allemagne montrent qu’un euro dépensé dans la prévention des expulsions, permet d’économiser 7 euro de dépenses d’hébergements d’urgences et d’insertion sociale. Aux Pays-Bas, un euro investi dans cette prévention permet d’économiser 2,20 euros.

    Ainsi nous devons explorer ces expérimentations avec un véritable dispositif d’aide, de prévention, et d’orientation pour les personnes en grande difficultés financières. De plus, l’encadrement des loyers par l’État serait indispensable afin d’empêcher les augmentations massives de baux dans les plus grosses villes, relayant ainsi des couches de populations loin des zones d’activités économiques, les rendant par ce procédé invisibles…

    2. L’entrée

    2. Construire par an 100 000 logements sociaux et très sociaux.

    Le mal-logement touche des millions de personnes en France. Encore aujourd’hui des centaines de milliers de personnes ne vivent pas sous le même toit régulièrement, ou sous aucun. Ainsi une politique de logement pour les plus démunis est indispensable.
    La création de logement économe comme le fait la Fondation Abbé Pierre en partenariat avec le privé et l’État est intéressant. Cela permet de diminuer la dépense énergétique annuel car il n’y a pas besoin de chauffage, l’isolation du bâtiment est renforcée, toutes les menuiseries sont équipées d’un triple vitrage et la production d’eau chaude sanitaire est complétée par des capteurs solaires. Ainsi, des personnes et famille avec des faibles revenus peuvent y loger et se (re)construire.

    Plat principal

    3. Oui au logement d’abord, non à l’hébergement d’urgence

    L’hébergement d’urgence (HU) est certes indispensable pour toutes les personnes sans-domicile, cependant il est coûteux, peu efficace dans les solutions contre l’errance, à court terme empêchant de travailler dans la durée les difficultés des personnes, autant affectives, sociales qu’économiques. Ainsi, il faut réfléchir à un plan de Logement pour remplacer progressivement l’HU.
    L’exemple Finlandais est intéressant, depuis 30 ans, le nombre de sans-abris est passé de 20 000 personnes à 6644 personnes, soit 3 fois moins. La Finlande a abandonné ses centres d’accueil de nuit pour construire ou rénover des nouveaux logements avec un investissement dans leurs constructions mais également dans la formation des professionnels et dans du matériel médical.
    Ainsi, on devrions suivre cette démarche, toutes adaptations admises, avec un accompagnement pluri-professionnel pour les personnes à la rue qui y sont logées. Ce point 3 est au lien avec le numéro 2 sur les logements économes.

    La Salade

    4. Rétablissement d’une véritable taxation sur le capital / sur la grande richesse

    La fuite des riches est une illusion libérale qui s’est trop facilement ancrée dans nos esprits.
    Avant la réforme la fuite représentait 170 millions par an . Avec la modification de l’ISF, c’est 4,5 milliards par an sans aucun garantie d’investissement. En supprimant une partie de l’ISF, on perd donc en une seule année (4,5 milliards €) ce que nous perdions en 26 années avant la réforme (170 millions par an). Son rétablissement est donc une question de cohérence et de justice.

    La suppression de la taxe sur les dividendes (1,8 milliard €) dont Édouard Philippe a promis de rembourser les actionnaires (5,7 milliards € en 5 ans). Ainsi que la mise en place de la Flat Tax sur les revenus du capital (1,3 milliard €) avec les 11 milliards de diminution d’impôts pour les entreprises d’ici 2022 ne sont que des exemples de cadeaux fiscaux qui seront répercutés sur les ménages par diminution de la dépense sociale et publique. C’est pourquoi, l’État se doit d’imposer une véritable taxation sur les revenus du capital et sur les dividendes afin de sectionner la grande richesse à la gorge, et ne pas demander toujours au même, les ménages des classes populaires et moyennes de trinquer.

    Afin de faire passer la salade et sa vinaigrette un peu trop pimentée…

    Le trou normand

    5. Répartir plus justement l’impôt sur le revenu.

    L’impôt est bafoué, décrédibilisé alors qu’il permet que nous puissions vivre en collectivité. C’est ce qui permet d’instruire, de rendre un service à la population, de rendre la justice, d’investir, de développer les territoires, à donner des prestations sociales et aides sociales…
    Or s’il est aujourd’hui méprisé, c’est parce qu’il est injuste. Il faut donc recréer une véritable politique fiscale. Ainsi au lieu des 5 tranches d’impôts actuels, il faudrait les doubler (10 ou aller jusque 14) pour répartir plus justement l’impôt sur le revenu et la csg. En conséquence chacun payera selon ses moyens avec un taux beaucoup plus adapté.

    Le fromage

    6. Une véritable lutte contre la fraude et l’évasion fiscale

    Entre ceux qui font le tour des pays avec leurs passeports et nationalités différentes comme un self service pour payer moins d’impôts, et ceux qui arrivent à frauder par des mécanismes divers, le préjudice s’évalue aujourd’hui à 80 milliards € par an. De plus, lorsque que Macron allège le dispositif contre l’évasion fiscale (Exit Tax), on sait que la bataille est déjà perdue.
    C’est pourquoi il faut partir à la chasse des fraudeurs, de ceux qui cachent leurs argents dans les paradis fiscaux. L’État doit augmenter les moyens du FISC avec notamment un plan de recrutement des contrôleurs. Faire sauter le verrou de Bercy et protéger les lanceurs d’alerte. Ceci financera la meilleure répartition de l’impôt (point 5).

    Le dessert

    7. Seuil de richesse

    La misère des pauvres ne vit que grâce à l’opulence des riches.
    On a réussi à mettre un seuil de pauvreté décrétant qu’en dessous d’un certain niveau de ressources, des mécanismes institutionnels devaient être mis en place pour aider la personne en détresse. C’est une question de justice sociale. Cependant cela devrait également marcher dans l’autre sens. Il est indécent qu’une personne puisse gagner en un mois ce qu’une autre gagne en une année. Ainsi, il est important de mettre en place un seuil de richesse. Au dessus de lui, une taxe de 100 % d’impôt sera mise en place. Par exemple si on fixe un seuil à 10 000 € mensuel (1 % de la population), les personnes qui touchent au-dessus seront taxées à 100 % par un impôt redistributif qui pourrait également financer la répartition de l’impôt sur 10 tranches (point 5).

    #5561
    Olivier DUCLOS
    Participant

    Merci Valentin pour ce texte complet et précis. Il faudrait y ajouter un volet constitutionnel permettant de contrôler à la fois le choix des élus ( je ne dis pas des élites) et le contrôle de leurs actions. ( rendition des comptes). Mais je crains que la nous entrions dans l utopie. Ce serait à proposer/défendre dans une VIe république utopie? Peut-être pas …….. si cela intéresse je peux faire une proposition.

    #5562
    Marcuss
    Participant

    Olivier, bien sur que tu peux proposer.
    C’est l’idée de cette discussion ouverte, tout le monde peut y participer avec ses idées, sans jugements.
    En ce qui concerne le volet constitutionnel, je l’ai fait exprès tout comme le volet transition écologique que je n’ai pas fait pourtant important dans le grand débat national. Cependant contrôler le choix des élus n’est pas utopique, de réels mécanismes peuvent être mis en place.
    Que proposez vous ?

    #5570
    Xavier MARTIN
    Participant

    Isabelle : rien à redire à ces propositions.
    Valentin : Pour ce qui est de la construction de logement, on pourrait imaginer de procéder comme la hollande qui a investi dans les Logements Sociaux le montant du fond de réserve des retraites, qui est ainsi géré en « bon père de famille » (avec un rendement normal, sans plus … mais sans moins non plus) et une utilisé collective indéniable. En France, le fond de réserve des retraites ( env.30 milliards !!!) est placé sur les marchés financiers, c’est çà dire qu’il alimente la spéculation et la finance stérile, via les banques privées qui en tirent des revenus (frais de gestion) confortables et sans risques. Injecter ces 30 milliards dans le Logement Social, ça changerait rapidement la donne, en quelques années, non ?

    #5584
    Clair’Ette
    Participant

    bonjour à tous, je suis maman solo, en situation dite précaire.
    dernièrement ma situation s’est encore modifiée car mes deux enfants sont scolarisés à domicile pour une raison que je ne développerai pas ici.
    Je note tout de même que les familles monoparentales sont légions actuellement et bien loin d’être les plus aisées.
    il m’est obligatoire de faire un choix, travailler d’arrache pied et négliger mes enfants ou les faire garder pour une somme exorbitante de cantine et autre.
    j’ai fait un choix oui. je cumule mon rôle de maman d’enseignant de mes enfants et des petits boulots.
    ma période de chômage prend fin en avril et je suis dans l’incertitude totale.
    Comment je vois mon avenir et comment je pourrai le modifier?
    le revenu universel me paraît être une solution idéale car je pourrai sans soucis élever mes enfants le temps qu’ils ont besoin de moi.
    j’aimerais aussi plus de considération sur mes choix de vie.
    J’ai fait aussi un chemin par rapport à l’alimentation saine et végétale et ce serait bien aussi de considérer que le bien manger fait partie de la sortie de la précarité.
    J’aimerais que mes enfants aient accès à des activités gratuites éducatives comme la musique et le sport qui sont très chers et sans conditions de revenus.
    que fait notre société de nos enfants? est aux parents de tout porter? ce sont l’avenir de notre pays et ils sont déjà délaissés dès le plus jeune âge.
    pourquoi pas intégrer les propositions des plus jeunes dans cd grand débat?
    Je vous laisse une parole de mon fils de 9 ans.
    « j’aimerais bien pouvoir participer à la vie du pays la France mais parfois j’ai l’impression qu’on nous écoute pas nous les enfants, on aurait plein d’idées »

    #5585
    ADSV
    Modérateur

    Voici les propositions qui résultent de la Réunion-Débat du 2/02 du Groupe local ADSV-Alsace.

    1ère thématique : DEMOCRATIE REPRESENTATIVE
    1) Toute la question est de faire en sorte qu’un élu ne soit pas (ou ne devienne pas) « hors sol » par rapport à la population qu’il doit représenter. Pour cela il faut
    • Qu’il rende régulièrement des comptes à des électeurs
    • Qu’il soit contrôlé (activité et dépenses)
    • Qu’il soit révocable (conditions de révocation à définir)
    • Qu’il ne fasse pas carrière : non cumul des mandats dans le temps
    • Le non-cumul dans le temps pouvant aboutir à un manque de compétences dans le rôle législatif (nécessité d’apprendre le fonctionnement de la machine législative), il pourrait être mis en place une forme de « tutorat » par lequel d’anciens élus quittant leur mandat parraineraient le nouvel élu pendant un ou deux ans.
    2) Nécessité de réanimer tous les « corps intermédiaires » indispensables à une expression pluraliste
    3) Supprimer l’élection du président de la République par le suffrage universel qui confère une forme de surpuissance néfaste au fonctionnement démocratique.
    4) Décaler dans le temps les élections présidentielles des élections législatives, et différencier la durée de ces 2 types de mandats

    2e thématique : comment REDUIRE SIGNIFICATIVEMENT LA PAUVRETE & comment AMELIORER le POUVOIR D’ACHAT et le « RESTE A VIVRE » de ménages modestes » ?
    1) Attribuer les DROITS A LA PERSONNE : l’attribution des aides sociales devrait être faites en fonction de la situation de la personne concernée, et non plus en fonction du foyer ou des personnes qui vivent sous un même toit)
    2) AUTOMATISER l’accès aux droits ((minima sociaux, CMU, …). Les services fiscaux ont une vision en quasi temps réel des revenus de tous les français. Ils peuvent donc déclencher la perception automatique des droits le cas échéant.
    3) Attribuer les ALLOCATION FAMILIALES à partir du 1er ENFANT
    4) RELEVER les minima sociaux à des montants décents, et les uniformiser (RSA / ASS / Minimum vieillesse, Handicap, etc ..) pour supprimer l’inégalité de traitement selon la catégorie dans laquelle se trouve l’allocataire.
    5) Attribuer la MINIMUM VIEILLESSE automatiquement à 65 ans
    6) Empêcher les RUPTURES DE DROIT
    7) Remettre en place la possibilité d’ouvrir un compte en banque auprès d’un guichet de la BANQUE DE France
    8) Interdire les prélèvements de frais par les banques sur des comptes débiteurs.
    9) Mettre en place un REVENU DE BASE INCONDITIONNEL et INALIENABLE pour toute la population
    10) PLAFONNER les LOYERS
    11) Développer l’EDUCATION SANITAIRE à l’école
    12) Développer la politique de PREVENTION en matière sanitaire
    13) ACCES AUX SOINS : mettre en place des « maisons de santé » de proximités accessibles avec la CMU

    FISCALITE ET FINANCEMENT DES MESURES proposées
    Le financement de ces mesures est possible par
    • La taxation de l’ACCUMULATION de biens immobiliers
    • Une plus forte taxation des transmissions de gros patrimoines : héritages
    • Aligner la fiscalité des revenus mobiliers sur ceux des salaires
    • Mettre en place une taxation significative des transaction financières
    • Mettre en place une taxation dégressive des plus-values mobilières pour limiter la spéculation de court terme et encourager l’investissement sur le long terme (100% de taxation pour les durées de détention courtes (quelques secondes à quelques jours – Taxation dégressive ensuite selon la durée – Pour aboutir à une taxation identiques à celle de tous les autres revenus pour une détention de plus d’un an
    • Rajouter une (ou des) tranche(s) de l’impôt sur le revenu
    • (Re)mettre en place une taxation forfaitaire des revenus sur la base des « éléments de train de vie » appréciés par les services fiscaux
    • Supprimer toutes les niches fiscales qui n’ont pas un intérêt avéré pour la collectivité.
    • Lutter résolument contre la fraude fiscale.
    o Augmenter les effectifs te moyens de services de lutte
    o Faire en sorte qu’une fraude fiscale soit un délit pénal passible de 3 ans minimum de prison ferme (actuellement 2 ans, qui sont toujours aménageable et qui aboutissent à ne quasiment jamais faire de prison pour ces condamnés-là)
    • Remettre en place « l’Exit Tax »
    • Accessoirement, revenir à l’ancien prix des permis de chasse (qui a été abaissé de 50 % en 2018 sans aucune utilité sociale de la mesure)

    #5586
    Marcuss
    Participant

    Xavier Martin.
    Je ne connais pas assez bien le mécanisme des fonds de retraite pour répondre à votre question. En tout cas, il est certain qu’une telle masse monétaire mis à contribution des logements sociaux ou très sociaux est un levier d’action intéressant. Un projet d’une telle envergure est à délibérer avec le secteur privé, l’Etat et les collectivités. Les premiers d’une part car le secteur du BTP sera forcément mis à contribution pour la construction des logements, une politique industrielle est donc nécessaire. D’autre part car nous aurons besoin des associations ou fondations privées munies de professionnels pour accompagner des personnes dans le besoin. Puis c’est à l’état de mettre en place une véritable politique industrielle pour soutenir ce projet sur le long terme, et la collaboration des collectivités est indispensable notamment pour le regard de proximité car le logement social est mal réparti en France. Par exemple dans certains territoires, il est loin des zones d’activité économique et construit en conséquence des  »ghetto » et une ségrégation spatiale.

    #5587
    Marcuss
    Participant

    Pour répondre à la réunion de l’ADSV Alsace dont je n’ai malheureusement pas pu participer.

    Pour ce qui est de la première thématique : démocratie représentative, je voudrais apporter quelques complémentarités.

    1. Dans un premier temps, on pourrais imaginer la mise en place d’une plate-forme citoyenne (modalités à définir) permettant aux associations, aux syndicats ou à des groupes de citoyens (modalités à définir également) de proposer une loi à l’assemblée.

    2. Ensuite je pense qu’il devrait avoir moins de sénateurs. En France le sénat, au lieu d’être une instance d’expertise, se transforme pour certains en maison de retraite pour anciens députés.

    3. Suite au mandat du PS, le retour du 49-3 a refait surface pour la Loi El Khomri et la Loi Macron. Valls a utilisé 5 fois cet article permettant de faire passer une loi sans le vote du Parlement, donc sans délibération politique. L’abolition de cet article permettrait de stopper les passages en force gouvernementales faisant l’impasse sur les débats démocratiques.

    Pour finir, mettre en place une pluralité politique au sein du système médiatique (télévision-journaux-radios) pour que chaque citoyen est le droit à la connaissance diversifiée de la politique, à la vulgarisation de certains thèmes.

    En revanche je voudrais revenir sur le point numéro 3 de l’ADSV : « Supprimer l’élection du président de la République par le suffrage universel qui confère une forme de surpuissance néfaste au fonctionnement démocratique. ». Cependant ceci est dangereux puisqu’il y a un temps parfois long entre une loi et ses effets surtout économiques. Par exemple si l’on veut un changement radical, des mesures économiques peuvent prendre effet dans 2 ou 3 ans plus tard. Or aujourd’hui l’appétit des citoyens est vite consommé et il faut faire ses preuves vites. C’est pourquoi cette proposition peut être assez complexe, car 5 ans est assez peu pour transformer des structures économiques et sociales prédatrices. Ou alors mettre le mandat à 7 années comme avant mais avec impossibilité de le reconduire.

    Pour la 2e thématique : Pauvreté
    1. Mettre en place la retraite pour les travailleurs issus de métiers pénibles à 55 ans car la durée de vie est plus courte, et plus mauvaise.
    2. Augmentation des cotisations sociales (commencer par les grandes entreprises) pour prendre sur le profit et prendre à la gorge les actionnaires sur les dividendes.
    3. Augmenter les délais de remboursement pour les trop-perçus.

    En revanche j’ai du mal avec le revenu de base/universel.
    Pourquoi ? Car cette idée permet de réduire l’extrême pauvreté. C’est vrai mais à aucun moment elle ne réduit la pauvreté, elle l’élargit.
    Le revenu universel est portée même par les grands actionnaires car cela permettrait de réduire drastiquement les salaires et donc les cotisations pour la sécurité sociale. Le profit et l’accumulation du capital augmenterait fortement et donc la domination en entreprise pour une meilleur rentabilité. Si les ultra-riche veulent de plus en plus le salaire à vie, c’est pour empêcher toute idée de revendication future, et rendre les syndicats encore plus impuissants qu’ils ne le sont aujourd’hui. Cependant dans cette dynamique, je préfère le salaire à vie de Bernard Friot.

    Pour la troisième thématique, je n’ai rien ajouté car je l’ai déjà fait plus haut dans un autre message, mais pour faire vite :
    – Répartition de l’impôt en 10 tranches
    – Lutte fraude fiscale
    – Mise en place seuil de richesse

    Petite précision dans les propositions de l’ADSV, « l’Exit Tax » n’a pas été supprimé suite à la pression populaire mais allégé.

    Quand pensez-vous ?

    #5605

    Bonjour à tous,
    J’ai toujours été « rebelle » mais plutôt discrète depuis quelque temps… Mais voilà, chassez le naturel, il revient au galop ! Alors, je ne suis pas une grande politicienne ni une grande penseuse, mais une simple citoyenne française, qui a de plus en plus de mal à garder son calme… J’ai l’impression que Monsieur Macron est en plein apprentissage du métier de président, qu’il découvre la vraie vie,ébahi, comme un grand enfant ! Grand bien lui fasse ! Que le grand débat serve au moins à ça, à lui ouvrir les yeux ! Mais, comme je dis souvent, l’essentiel est invisible pour les yeux… et il lui faudra certainement plus d’un quinquennat et PLUS d’un vie pour changer tout ce qui ne va pas dans ce monde ! Bref, je reviendrai vers vous pour quelques propositions, notamment sur l’amélioration du pouvoir d’achat, car pour moi, c’est ce qu’il y a de plus urgent à régler ! Le reste viendra quand il viendra, la seule priorité, c’est de pouvoir manger à sa faim…. Je vous dis à plus, merci de patienter, j’essaie juste de me calmer un peu pour ne pas dire trop de bêtises…

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